Est une basilique mineure franciscaine a Brescia en Italie. La construction de la Basilique San Francesco a été initiée par Marco da Brescia. Entre temps le pape Innocent IV consacra le maître-autel.
Tout en ayant une façade romane du xiiie siècle ainsi que son portail et ses bas-reliefs, elle emprunte les formes du style gothique français dans un ensemble qualifié de romano-padouan, avec un intérieur à trois nefs à piliers octogonaux en latérite, un déambulatoire absidal à neuf chapelles rayonnantes, à voûtes sexpartites c’est-à-dire divisée en six voiles, comme celle de la cathédrale Notre-Dame de Paris avec des arcs en croisée d’ogive renforcées par des arcs-boutants.
Un premier campanile a été abattu au xviiie siècle, le second sur les plans de Antonio di Vicenzo. Saccagée par les troupes françaises, la Basilique San Francesco est réduite en caserne, son église déconsacrée, le couvent supprimé et les œuvres d’art spoliées. Redediée au culte, elle fut restaurée dans sa forme primitive par Alfonso Rubbiani ainsi que le cloître des morts démoli, sur ses vestiges archéologiques. Après avoir été endommagée gravement par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale, elle est restaurée par Alfredo Barbacci.
Extérieur:
-la Tombe dei Glossatori: Du côté de la piazza Malpighi, se situent, derrière l’abside, les monuments funéraires des jurisconsultes Accursius et de son fils Franciscus, et d’Odofredo et Rolandino dei Romanzi.
-Le campanile: Il comporte à sa base un cénotaphe au juriste Pietro Canetoli.
-Le cloître des morts: Épigraphe de Ferdinando Tamajo de Burgos, podestat de Bologne pendant le gouvernement du cardinal Egidio Albornoz, et mort à la bataille de San Ruffillo. Sur le côté est se trouve la chapelle Muzarelli d’Antonio di Vincenzo, pour Lippo Muzzarelli, marchand de soie de la ville.
Intérieur:
Le monument funéraire du pape Alexandre V, est dû aux sculpteurs Nicolò Aretino et Sperandio di Bartolomeo. Dans la nef septentrionale de la Basilique San Francesco se trouve la pierre tombale de Ercole Bottrigari, dans celle opposée le cénotaphe du musicien Giovanni Battista Martini et le monument de Pietro Fieschi, attribué à Francesco di Simone Ferrucci de Fiesole.
Le retable en marbre , qui comporte en prédelle, la vie de saint François, est une œuvre des sculpteurs vénitiens Jacobello et Pier Paolo dalle Masegne. La sacristie est de la fin du xive siècle comme le cloître des morts. Le grand cloître date des xve et xvie siècles.
Gastronomie :
Nos « Coups de cœur » : – Trattoria Porteri à Brescia : des produits locaux qu’on peut acheter à la boutique intégrée servis dans de belles salles voûtées avec pour décors de table des jambons et des fromages. Excellent ! – Restaurant « La Vineria » à Brescia pour déjeuner sous les arcades de la vieille ville, marier les mets et les vins et se régaler d’un rizotto aux cèpes ! – Bar-Chalet au Castello de Brescia pour vraiment respirer l’atmosphère des soirées d’été à l’italienne ! – L’Arcimboldo à Sirmione : une terrasse ombragée au bord du lac avec les poissons frais pêchés et le calme d’un endroit où ne vont pas les touristes de passage. – Il Bruco à Iseo où Gerardo, venu de son Sud natal, vous concoctera les meilleures pizze et une pasta al dente remarquable !
Hébergement :
A l’Hôtel Ambasciatori à Brescia: ce 4 étoiles appartient à la famille Fantini, date de son inauguration. Bien situé près du Colle Cidneo et à sept cent mètres du centre historique et du musée Santa Giulia, il offre un accueil personnalisé ainsi que tout le confort moderne soixante six chambres attendu pour ce type d’établissement. Bar intimiste, restaurant pouvant accueillir des dîners d’affaires trois salles de réunion sont disponibles, accès internet à la réception. L’hôtel propose des « packages » attractifs notamment pour aller visiter l’exposition Gauguin et Van Gogh qui se tiendra dans le Musée de la Ville de Santa Giulia.