Asnières-sur-Seine, dont les habitants sont appelés les Asniérois, est une commune française située dans le département des Hauts-de-Seine en région Île-de-France, se trouvant sur la rive gauche de la Seine dans la banlieue nord-ouest de Paris. Son territoire, étant dépourvu de relief, couvre une superficie de 482 hectares. Les anciens bras de la Seine ont été remblayés à la fin du XXe siècle lors du prolongement de la ligne 13 du métropolitain et la construction du nouveau pont de Clichy, entraînant la disparition de deux îles parallèles. Le territoire de la commune comprend trois anciennes îles : île des Ravageurs (dénommée aussi île de la Recette), île Vailard et île Robinson. Les bords de Seine sont construits sur des terrains sableux humides, et la plupart des immeubles près du bord de Seine n’ont que des demi-sous-sols uniquement dans la couche de remblais, jouant le rôle de vide sanitaire.
LES CULTES
Les cultes catholique, musulman, juif sont présents sur la commune d’Asnières-sur-Seine qui abrite, également, des Témoins de Jéhovah.
Culte catholique
La commune fait partie du doyenné de la Boucle-Nord, l’un des neuf doyennés du diocèse de Nanterre. Au sein de ce doyenné, les six lieux de culte relèvent des quatre paroisses :
Paroisse Saint-Marc des Bruyères :
- L’église Saint-Marc des Bruyères
Paroisses Sainte-Geneviève et Notre-Dame du Perpétuel Secours :
- L’église Sainte-Geneviève d’Asnières-sur-Seine
- L’église Notre-Dame du Perpétuel Secours
- La chapelle Saint-Daniel,
Paroisse Saint-Joseph des Quatre-Routes :
- L’église Saint-Joseph des Quatre-Routes.
- L’église Notre-Dame de la Route
Culte musulman
La mosquée El Hidaya, administrée par l’association culturelle islamique d’Asnières-sur-Seine
PATRIMOINE
La commune comprend de nombreux monuments répertoriés à l’inventaire général du patrimoine culturel de la France.
Lieux et monuments
- Le château d’Asnières : le château d’Asnières fut construit de 1750 à 1752 pour le marquis d’Argenson, à l’emplacement d’un ancien château ayant appartenu à la comtesse de Parabère, maîtresse du Régent. Il fut réalisé suivant les plans de Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne, architecte du Roi. La décoration intérieure est due à Nicolas Pineau et Guillaume II Coustou. Acquis en 1991 par la mairie, la restauration intérieure est loin d’être achevée : seule la moitié du rez-de-chaussée est accessible au public. La statue centrale qui orne son fronton a été remplacée à l’identique de l’original.
- L’église Sainte-Geneviève d’Asnières: cet édifice fut consacré en 1711 à une époque où la ville ne comptait que quelques centaines d’habitants. En 1929, la façade, la tribune et les bas-côtés ont été reconstruits.
- L’église Saint-Joseph-des-Quatre-Routes.
- L’Alcazar: consacrée au cinéma d’art, l’Alcazar est l’une des premières salles de banlieue.
- Le cimetière des Chiens : il fut créé en 1899 sur l’ancienne île des Ravageurs, à côté du pont de Clichy. On y trouve non seulement des chiens, des chats, des oiseaux mais aussi des chevaux, lions, singes, etc. C’est le premier cimetière de ce genre.
- La Gare des Carbonnets ou gare Lisch : il fut édifié en 1878, cet ancien embarcadère du Champ-de-Mars de Paris a été construit pour l’exposition universelle de 1878. Cette structure fut démontée en 1897 et transporté à Asnières ; bâtiment très dégradé, tout en étant classé à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques,
- Le monument aux morts : situé à la place Aristide Briand, c’est l’un des onze subsistants dédiés à la mémoire des morts de la guerre de 1870. C’est une œuvre de l’architecte Cousteix et du sculpteur Auguste Maillard. En juillet 2006, en raison des travaux de construction d’un parking souterrain, le monument a été déplacé et installé contre le flanc gauche de l’hôtel de ville.
- Le nouvel Hôtel de Ville qui date de 1899. La décoration intérieure est de Paul Signac.
