Ansacq, dont les habitants sont appelés les Ansacquois et les Ansacquoises, est une commune du département de l’Oise située dans la région Nord-Pas-de-Calais–Picardie en France, se trouvant à 23 kilomètres à l’est de Beauvais, à 35 kilomètres à l’ouest de Compiègne, à 54 kilomètres au nord de Paris et à 61 kilomètres au sud d’Amiens. Le village est situé dans un vallon formé par les vallées Rotinet et du Foulandreau naissant sur le plateau d’Auvillers. Le point culminant du territoire est situé près de la limite communale avec Agnetz, au nord-est, tandis que le point le plus bas se trouve en contrebas de l’étang du château d’Ansacq, à la limite sud de la commune avec Bury. Concermant l’hydrographie, la commune est traversée par l’affluent du Thérain, qui est le rû de Moineau. Prenant sa source dans la vallée du Foulandreau, en amont d’une source captée, il traverse le village puis passe au Vieux-château avant de quitter la commune par la sud. Un autre ruisseau prend sa source dans la vallée Rotinet avant de rejoindre le rû du Moineau au lieu-dit la Hergerie. Une troisième petit ruisseau naît depuis une source située rue Bertrand avant de rejoindre le rû du Moineau dans un petit étang quelques mètres plus loin. Près du Vieux-château, se trouvent deux autres étangs plus étendus. La vallée Monet, bien que ne possédant pas de ruisseau, se trouve également dans le bassin versant du Thérain.
- L’église Saint-Lucien : seul monument historique sur le territoire de la commune, l’église suit un plan cruciforme réduit à sa plus simple expression, et réunit une nef romane à un transept et un chœur de style gothique primitif, le croisillon sud ayant toutefois été rebâti entièrement à la période flamboyante. Il n’y a pas de bas-côtés ni de véritable clocher, et le petit clocher en charpente au-dessus de la croisée du transept est dépourvu de cloche. A part les baies flamboyantes des murs latéraux du croisillon sud et du chevet, et les vestiges de multiples transformations des ouvertures, le seul élément remarquable de l’église est son portail monumental roman. Il se caractérise par une triple archivolte surmontée de deux frises et richement décoré de divers motifs, tant dans les voussures, sur les chapiteaux que sur les piédroits. La nef est recouverte par de fausses voûtes en plâtre, tandis que transept et chœur sont voûtés sur croisées d’ogives.
- L’ancien château: datant du IXe siècle, ses vestiges subsistent à la sortie du village, vers Mérard. Commandé par un lieutenant dépendant du capitaine de Mouy, il fut démoli par l’invasion des Normands. Les douves étaient alimentées par le ru d’Ansacq. L’entrée comprenait un bâtiment auquel on accédait par un pont-levis. Dans la muraille on observe encore les entailles où viennent s’encastrer les montants du pont-levis lorsqu’on le relevait. A chaque extrémité, subsistent encore, les restes de deux tours peu élevées.
- Le nouveau château: le domaine a appartenu au secrétaire du connétable de Bourbon. Le cardinal de Mazarin, en disgrâce, s’y réfugie en 1651. La Révolution le confisque sur les biens du comte de Provence, futur Louis XVIII. Le domaine devint la propriété du duc de Mouchy, de la Société Noury-Land de Venette, de monsieur Bernard Bécret, agriculteur, et enfin de madame Isabelle Gruet, l’actuelle propriétaire. Le château possède également un jardin d’agrément inscrit au préinventaire des jardins remarquables.
- Le Monument aux morts.
- Le Calvaire: offert par Adolphe Cyrille Fulion, il se trouve sur la route du Val.