« Source d’argent » est la signification de son nom « Aïn Draham » qui évoque les sources chaudes sulfureuses qui ont été utilisées par les Romains durant l’Antiquité. Des vestiges de thermes ont été repéré sur le site.
Tandis que Tabarka offre la splendeur de sa côte rocheuse et de ses longues plages dorées, Aïn Draham est une invitation à découvrir l’immense forêt qui couvre le massif de Khroumirie. Village aux toits rouges, calme et authentique, c’est un point de départ idéal pour des promenades et randonnées.
Aïn Draham est une ville qui se situe à une vingtaine de kilomètres au sud de Tabarka et au nord-ouest de la Tunisie. Elle appartient au gouvernorat de Jendouba. Au passé elle était un camp militaire et un centre d’estivage et souk aujourd’hui, la cité se présente comme un centre économique régional modeste.
La ville est bâtie à une altitude de huit cent mètres sur les pentes de Djebel Bir (milles quatorze mètres) et fait partie des monts de Kroumirie et abrite vers les neuf milles habitants. En effet, cette région est considéré comme la plus humide de tout le pays puisqu’avec 1534 millimètres de précipitations chaque année, elle détient le record national de pluviométrie. Durant l’année, la température moyenne annuelle d’Aïn Draham est de 15°C avec une moyenne de 23,9°C pour le mois de juillet et de 6,6°C pour le mois de janvier. Depuis la période du protectorat français, la ville est une station de villégiature active qui rappelle un village alpin par sa forêt dense de chêne-liège, par ses maisons aux toits de tuiles rouges ainsi que sa richesse giboyeuse, notamment en sangliers.
Elle est vraiment appréciée pendant toutes ses saisons, pour la fraîcheur de son climat, pour la chasse, pour le thermalisme et pour ses randonnées pédestres, équestres ou en VTT. C’est aussi un lieu de séjour exceptionnel pour une détente absolue dans un environnement vivifiant.
Rattachée à la délégation de Fernana, construite en 1948 afin d’héberger les ouvriers et les ingénieurs venus pour construire le barrage de Beni M’Tir dont le village surplombe, et Située à 650 mètres d’altitude cette paradisiaque bourgade a bien conservé l’originalité de son architecture, grâce au décret municipal : il s’agit d’une architecture typique dont les toits sont faits de tuiles, des façades identiques aux volets noirs et cadres rouges.
Grâce à la présence d’une source d’eau chaude, la plus chaude du pays et l’une des plus chaudes au monde Hammam ; Salhine, qui est, à 73° C, un projet pilote de station thermale soutenu par l’Union européenne, est à l’étude dans le cadre du tourisme écologique. Cette source est connue pour ses vertus curatives des maladies épidermiques, inflammatoires ainsi que rhumatismales. Cette station intégrée est sera en effet dotée de des résidences touristiques groupées et individuelles, un hôtel de 100 lits, d’une station thermale, un centre d’esthétique, des chalets en bois équipés d’un SPA et d’une salle de congrès et ses clients aurons un parcours de santé, des commerces et d’espaces verts.
Aïn Draham dispose aussi d’un orphelinat qui a vu le jour avec l’aide de l’Unicef. Ce village apparaît en effet dans le documentaire en 2006 présenté par Françoise Gallo, dans lequel elle a évoqué un moment de la vie de la réalisatrice.
Le parc national d’El Feija :
Le parc a été créé en 1990 sur une superficie de deux milles trente deux hectares en se déployant à l’extrémité de la chaîne montagneuse de la Kroumirie qui est adossé à l’Algérie. La forêt recouvre environ 90 % de la superficie du parc et son point culminant est connu sous le nom de Statir. Son altitude varie de cinq cent cinquante jusqu’à milles cinq cent cinquante mètres. Il y’a deux essences qui dominent le paysages, le premier est le chêne liège et le second et le chêne Zen. La zénaie d’El Feija fait enfaite partie des plus belles d’Afrique du nord, et le parc de la Feija est classé en 2008 sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Dans ce parc on trouve une parcelle de quatre cent dis sept hectares réservée aux cerfs de Berbéris. Renards, chacals, belettes, lièvres, hérissons, porc épics, chauve souris, mangoustes, et chats habitent ce parc.
On trouve des reptiles comme la vipère lé bêtine, la tortue grecque, la couleuvre vipérine.
Ont trouve aussi plusieurs types d’oiseaux comme la bécasse des bois, le faucon pèlerin, l’aigle botté, la buse féroce, le grand corbeau, le pigeon ramier, le pic de Le vaillant, la perdrix ambra, la tourterelle des bois, le geai des chênes, le pinson des arbres, le hibou, le coucou gris, la fauvette, la huppe fasciée, la chouette, le merle, l’épervier, le serin, le bruant et plusieurs autres oiseaux…
Le parc est équipé d’un escalier taillé dans le roc pour atteindre le sommet Kef Nekcha qui a un pic de sois sante quatre mètres, et profiter de la vue magnifique.
La montagne d’Ain Draham
Pour ceux qui ne la connaissent pas, La délégation d’Ain Draham, est la plus importante zone montagneuse et forestière de la Tunisie, qui offre une biodiversité très généreuses et des ressources hydriques.
Un autre relief bien méconnu des visiteurs se cache à travers les collines de la chaîne Khemir, à savoir les plaines de Tebainia. Ainsi qu’une zone de quinze milles ha, se démarque de toute la région par son micro climat ainsi que par la fertilité propice à l’exploitation agricole à forte valeur économique et à grande échelle.
Les caractéristiques biologiques de la terre étudiée permettent le développement d’oliviers, d’arbustes de tout genre, de cultures céréalières et sans oublier l’élevage.
Une autre caractéristique, concernant la biodiversité générationnelle qui est réduite la seule classe du quatrième âge et c’est la coutume de la population locale en subissant les pires catastrophes politiques de l’histoire postcoloniale de la Tunisie.
Dans cette région, les représentants de la société civile locale ont aussitôt présenté une étude de projet socio-économique, qui l’a communiqué aux autorités locales et à certain députés et ministre, un projet établi dans un élan de développement durable. Il prévoit d’exploiter vers les cinq milles ha de l’ensemble de quinze milles ha cités, répartis à leur fois sur des lotissements agricoles de dix ha chacun, et des plantations d’une grande valeur ont été ajoutée comme les pistachiers, les Châtaignes et les cerisiers qui peuvent voir le jour dans le cadre gestion d’exploitation ou aussi de contrats de location au profit de huit cent jeunes diplômés de la même région tout en assurant plus de douze milles emplois saisonniers et permanents.
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