Capitale du sud et premier port de pêche du Maroc, Agadir doit sa renommée actuelle à sa plage extraordinaire de plus de 6 km de sable fin et doré, et à ses 300 jours de soleil par an. Son aéroport international ultramoderne en fait un site accessible de par le monde entier.
Reconstruite loin des zones à risques, avec des procédés antisismiques, Agadir est une accueillante ville blanche, fleurie de reposants jardins, où s’élèvent des édifices sculpturaux et monumentaux comme la Casbah qui témoigne encore du passé glorieux de la ville.
Agadir compte environs 700 000 habitants (Gadiris en français, Gougadir/Oultougadir en tachelhit, Gadiri/Gadiria en arabe), le grand Agadir quant à lui, compte plus de 850 000 habitants. La ville est l’un des principaux centres urbains du Maroc, la densité de la population y est assez élevée.
Ravagée par un tremblement de terre en 1960, la ville a été entièrement reconstruite. C’est aujourd’hui l’une des plus grandes stations balnéaires du Maroc où les touristes viennent nombreux, attirés par un climat exceptionnellement doux tout au long de l’année.
D’autres édifices font la renommée de la ville notamment le port de pêche considéré comme le 1er port exportateur de Sardine au Maroc et le musée d’art traditionnelberbères du Sud. Les nombreux restaurants sur la corniche au front de mer permettent de déguster des menus variés dans une ambiance musicale avec vues splendides sur la plage.
D’autres parts, le climat de la ville en est un autre atout : l’hiver est frais et humide avec une température de 25°C pendant cette période ! L’été y est plus frais et la température sillonne entre 25°C et 30°C. Les environs de la ville sont des étapes pour la découverte de l’histoire et des traditions berbères, notamment à Tiznit, Taroudant et Tafraout.
Dans leur ensemble, ces atouts permettent à la ville d’être placée au premier rang des sites touristiques balnéaires du Maroc où il est possible de pratiquer tennis, golf, voile, équitation, s’essayer au ski nautique, à la plongée, à la pêche au gros… se délecter de poissons frais, de plats typiques de la meilleure gastronomie maghrébine…
Le guide touristique
Ville du renouveau et de la douceur de vivre, abritant dans un site exceptionnel l’une des plus belles baies du monde, jouissant d’un climat éternellement tempéré, bénéficiant d’un équipement hôtelier de premier ordre, Agadir vous promet un séjour idéal en toute saison. Station balnéaire par excellence, c’est aussi le prélude à toutes vos découvertes, de la visite de l’arrière-pays riche en curiosités jusqu’à l’aventure du Grand Sud.
Assurément l’un des plus grands défis du Maroc nouvellement indépendant : la reconstruction d’une cité entièrement détruite par un séisme en Février 1960. La volonté et la détermination d’un jeune Roi, Hassan II, intronisé depuis seulement une année, allait concrétiser le voeu et l’espoir de tout un peuple en faisant renaître Agadir de ses cendres.
Désormais, c’est une ville neuve et moderne par son équipement hôtelier, ses larges avenues, ses jardins fleuris, son magnifique port et son extraordinaire aéroport mais aussi, et surtout, sa splendide baie qui s’étire sur six Km, entre le vent odorant des pins, des eucalyptus et des tamaris. La réputation balnéaire d’Agadir est bien établie et est connue à travers le monde.
D’une route en corniche au flanc de la colline, la vieille Kasbah du XVIème siècle domine l’étendue azur de l’océan, les vallées verdoyantes du Grand Souss et les massifs majestueux de l’Anti-Atlas. Premier port de pêche du Royaume, Agadir est aussi son tout premier hâvre de détente et tout s’y organise autour du confort des visiteurs.
Ensoleillée tout au long de l’année, la ville propose voile, wind surf, équitation, tennis, golf, char à voile et ball-trap aux amateurs de sports, tandis que les plus calmes peuvent déguster des cocktails de fruits frais à l’ombre des eucalyptus. Perchée entre les régions montagneuses de l’Anti-Atlas et l’extrémité occidentale du Haut-Atlas, Agadir est le point de départ de merveilleuses excursions.
La nouvelle ville, alliant modernité et simplicité, fut construite plus au sud afin d’écarter les dangers d’un nouveau tremblement de terre. Les quartiers, séparés par des espaces verts, sont reliés par de larges avenues. Parmi les belles réalisations contemporaines figurent la poste, un édifice mariant le béton et le bois de cèdre, le tribunal, au style très élégant, l’école primaire de l’avenue des Forces-Armées-Royales et la caserne des pompiers avec son imposante tour d’entraînement. LE MUSÉE. Il fut créé en 1992 dans l’enceinte du théâtre municipal. Consacré aux arts et traditions populaires de la vallée du Sous et des régions sahariennes, il présente une partie de la collection de la maison Tiskiwin à Marrakech: costumes, bijoux, tapis, meubles, instruments de musique et outils, rassemblés par l’historien d’art d’origine néerlandaise, Bert Flint, installé au Maroc depuis 1957.
Agadir offre une capacité d’accueil qui ne cesse d’augmenter avec la construction de nouveaux établissements hôteliers. En 1992 a été inauguré le projet d’une station balnéaire, baptisée Palm Bay, qui s’étendra en bordure de la plage avec des hôtels, des villas, un palais des Congrès, un casino, des équipements sportifs et une école hôtelière. Si le principal attrait de cette cité balnéaire est sa longue plage de sable fin bordée d’eucalyptus, de pins et de tamaris, elle offre aussi de nombreuses et belles excursions dans l’arrière-pays.
Lieux à visiter
– L’ancienne casbah
Situé au sommet d’une colline – à 236 m – le site de l’ancienne casbah offre une vue magnifique sur la baie d’Agadir. C’est en 1540, pour se protéger des attaques des Portugais, que Mohammed ech Cheikh fit construire à cet emplacement une puissante forteresse. Deux siècles plus tard, Moulay Abdallah redoutant une nouvelle invasion portugaise y installa une garnison de 2 000 hommes. Malheureusement, la ville fut entièrement détruite par le séisme de 1960. De cette ancienne citadelle, seuls subsistent les remparts partiellement reconstruits, et la porte d’entrée où l’on peut lire une inscription en hollandais – « Crains Dieu et respecte le roi » – qui rappelle que les Pays-Bas avaient au XVIIème siècle un comptoir à Agadir.
– Réserve de l’oued Massa
Les 13 000 ha du parc national de Souss Massa permettent à de nombreux oiseaux (flamants roses, ibis chauves…) de migrer en toute tranquillité. Hâvre de paix, ce lieu fera également le bonheur des promeneurs; s’il est interdit de remonter l’oued à pied, on peut parcourir sans fin les dunes qui longent le littoral. Sur la plage, le marabout de SIDI RBAT atteste la présence d’un ancien couvent fortifié (ribat). La légende raconte que la ville de Massa serait enfouie sous le sable. C’est précisément à cet endroit qu’au VIIème siècle de notre ère, le conquérant arabe Oqba ben Nafi aurait poussé son cheval jusque dans les flots, prenant Allah à témoin qu’il ne pouvait aller plus avant! (période conseillée : mars-avril et octobre-novembre).
– Immouzer des ida Outaname
Le trajet qui mène à Immouzer est enchanteur. Collines arides, vallées verdoyantes, gorges et plateaux, font oublier une route souvent inconfortable. Nichées au pied du Haut-Atlas à 1 250 m d’altitude, les petites maisons blanches d’Immouzer dominent une belle palmeraie. A 4 km de là, une cascade, surnommée « le voile de la mariée » en raison de ses parois blanchies par le calcaire, n’a d’intérêt qu’à la saison des pluies. Sur le plan politique, Immouzer est la « capitale » d’une confédération de tribus berbères, les Ida Outanane, qui jusqu’en 1927 vécut en marge du pouvoir central. Marché le jeudi.
– Taroudant
Située à l’intersection de la vallée du Souss et des montagnes du Haut-Atlas, la « petite Marrakech » donne un excellent aperçu du Sud marocain. Première capitale des Saadiens au XVIème siècle, refuge des princes rebelles, convoitée par les tribus du Sud, Taroudannt tient une place importante dans l’histoire du Maroc. De nos jours, des personnalités viennent chercher le repos à l’ombre de ses superbes remparts ocres. Egalement réputée pour son artisanat et ses bijoux berbères, elle attire de nombreux touristes venus d’Agadir (destination très bien desservie par les bus).
– Tafraoute
Le mieux est d’inclure Tiznit dans le trajet de cette excursion. On parcourt alors un agréable paysage agricole avant d’arriver à Tafraoute, capitale des Ammeln. Célèbre pour son sens des affaires, cette tribu parle le dialecte chleuh et vit principalement de la culture de l’orge et de l’amandier. Si le petit village de Tafraoute ne présente que peu d’intérêt, en revanche son décor est l’un des plus étonnants du Maroc : de toutes parts on peut admirer les reflets flamboyants des montagnes de granit rose de l’Anti-Atlas. En février, les amandiers en fleurs ajoutent encore à la beauté du site. Tafraoute est également un très bon point de départ pour une excursion dans les montagnes et les villages berbères alentour.
– Ses plages
Sans oublier : la mer (la côte atlantique au sud d’Agadir) avec ses 1600 kilomètres de côtes poissonneuses pour la pêche au gros; la montagne pour le le ski, les descentes en canoë-kayak, le parapente et les rallyes automobiles; le désert du Sahara et ses 300 000 km de sable et de pierre, pour la chasse sportive, les rallyes aériens ou la méditation…