C’est une région qui abrite une incroyable richesse de lieux chargés d’histoire, c’est ce qui fait du Tourisme dans le Rhône un très bon choix de vacances inoubliables. Toutes les époques et les civilisations se mêlent de l’histoire de cette région, dans des musées ou sur des sites préservés. Avec au cœur, Lyon, la ville bimillénaire bercée par un fleuve et une rivière, inscrite au Patrimoine Mondial de l’Humanité par l’Unesco
LES VILLAGES DES PIERRES DORÉES 
Le pays des Pierres Dorées, dans le sud vallonné du Beaujolais, doit son nom à la couleur ocre du calcaire, utilisé pour la construction. La pierre se pare de teintes dorées quand les rayons du soleil l’éclairent. Les villages perchés de Bagnols, Oingt ou Ternand, les châteaux, les églises, les lavoirs, les cabornes, les maisons de vignerons s’illuminent et la plus simple des demeures acquiert un charme irrésistible.
Des vestiges gallo-romains aux architectures contemporaines, le département du Rhône permet un merveilleux voyage à travers les temps et les cultures. La richesse et la diversité de son patrimoine reflètent l’amplitude de son passé. Théâtre et aqueducs romains, églises, chapelles romanes, châteaux, remparts et manoirs féodaux, villages fortifiés, joyaux de la Renaissance, multiples musées, les amoureux de l’histoire seront comblés
LES AQUEDUCS ROMAINS
Ils témoignent de la science des ingénieurs et architectes de l’époque. Le développement de la ville dépendait de son approvisionnement en eau. Celui-ci étant limité, un réseau de 4 aqueducs de plus de 200 km fut construit. Le plus monumental et le mieux conservé est l’aqueduc du Gier (86 km, 11 tunnels, 50 ponts). La réalisation du Plat de l’Air à Chaponost en lyonnais est spectaculaire, avec son alignement de 92 arcades sur 550 m, fait unique au monde.
LE MUSEE BARTHELEMY THIMONNIER
à Amplepuis dans le Pays Beaujolais.
A l’époque du développement de l’industrie textile, Barthélemy Thimonnier, tailleur de métier, est hanté par l’idée de coudre mécaniquement. S’inspirant du point de crochet des brodeuses des Monts du Lyonnais, il crée la première machine à coudre qu’il fait breveter en 1830. Il meurt à Amplepuis en 1857 avant que son invention ne se développe. Le musée, qui lui est dédié, présente l’évolution de la machine à coudre, depuis le premier « couso-brodeur » jusqu’au robot de couture électronique.
LES « COUPS DE CŒUR »
LYON, CLASSE PATRIMOINE MONDIAL PAR L UNESCO
Depuis le 5 décembre 1998, Lyon abrite (avec Prague) Le site historique le plus vaste du monde, inscrit au patrimoine mondial de l’Humanité par l’Unesco. 50 hectares sont concernés, répartis en quatre grands quartiers la colline de Fourvière, le Vieux-Lyon, la Presqu’île et les pentes de la Croix-Rousse.
LYON CONTEMPORAIN
L’agglomération lyonnaise possède des infrastructures des architectures audacieuses, témoins de son essor économique et technologique. L’Opéra, le prestigieux centre d’affaires et de congrès de la Cité Internationale, Gerland et ses industries de pointe sans oublier l’aéroport Lyon Saint-Exupéry et sa gare TGV en forme d’oiseau géant, symbolisant l’envol de la région et son ouverture sur le monde.
FOURVIÉRE
Fourvière, « la colline qui prie », domine l’ouest de la ville. Lugdunum, capitale des Gaules, y est créée en 43 av J.-C.. Puis un lieu de culte est édifié, dédié à Marie, protectrice des lyonnais depuis la peste de 1643. La célèbre basilique y est ensuite érigée au XIXe siècle. L’esplanade de Fourvière offre un panorama qui embrasse toute l’histoire de Lyon. Les 3 hectares de vestiges et le musée de la civilisation gallo-romaine constituent une réserve archéologique unique en France.
LE VIEUX-LYON 
Au pied de Fourvière, le long de la Saône, le Vieux-Lyon est le plus grand site Renaissance d’Europe, après Venise. Ses couvents, ses demeures aux allures de palais, ses jardins sus- pendus évoquent Florence. Ensemble d’exception, le Vieux-Lyon est aussi un quartier animé avec des boutiques d’art, des musées, des terrasses et les fameux bouchons lyonnais.
LES TRABOULES
Caractéristique du site historique.
Passages privés, elles relient une rue à l’autre à travers les immeubles. Le Vieux-Lyon, les pentes de la Croix-Rousse et la Presqu’île en comptent 320. Les premières furent percées pour éviter de tracer des rues. Les deuxièmes servaient de raccourcis aux canuts pour leur travail. Ces derniers les utilisèrent lors de leur révolte et les résistants pendant la seconde guerre mondiale.
CROIX-ROUSSE
Croix-Rousse, la « colline qui travaille », est au nord de la Presqu’île. L’industrie de la soie, au début du XIXe siècle, bouleversa le quartier. Avec l’apparition d’habitations à très hautes fenêtres pour les canuts* qui avaient besoin de lumière et de volume pour leur métier à tisser, de 4 mètres de haut. Aujourd’hui, les pentes de la Croix-Rousse sont un enchevêtrement de maisons en gradins.
* canut: ouvrier de la soie
LA PRESQU’ÎLE
Entre Rhône et Saône, la Presqu’île s’étire sur 700 m de largeur et 5 km de long. Tous les âges et les styles l’imprègnent, de l’ère gallo-romaine à l’Opéra, remodelé en 1993. Elle concentre l’essentiel de la vie culturelle, regroupant musées, théâtres, opéra, galeries d’art et bénéficie d’une large animation commerciale et nocturne.
