Le Sahara tunisien couvre la partie sud et ouest du pays, principalement occupée par des déserts. Outre des plaines rocailleuses, des oasis et des dunes de sable, on trouve des sites archéologiques importants mais aussi des lacs salés qui sont à sec la majeure partie de l’année. Depuis longtemps, le Sahara est habité par les Berbères afin de s’abriter de la chaleur de la journée et du froid de la nuit, cette tribu s’est réfugiée au creux des massifs rocheux et leurs maisons dites aussi troglodytes, étaient creusées dans la paroi rocheuse autour d’une cour intérieure ou aussi dans la falaise. On peu voir ces habitations souterraines surprenantes dans la ville de Matmata. Et si les dunes de sable constituent le paysage le paysage le plus associé au mot désert, on ne doit pas oublier les autres types de relief du Sahara comme les marais salants, les réserves d’eau temporaire, les massifs rocheux, les plaines caillouteuses, les collines ainsi que les oasis qui recouvrent une grande mesure étendue de ce désert. Pour pouvoir découvrir le désert, les visiteurs peuvent partir pour une journée ou aussi faire une méharée, qui consiste de faire une excursion de nombreux jours accompagnés d’un guide et de chameliers ou aussi pour ceux qui sont plus pressés, ils peuvent se contenter d’une balade en 4×4.
Comme le dit Antoine de Saint-Exupéry dans Le petit prince « J’ai toujours aimé le désert. On s’assoit sur une dune de sable. On ne voit rien. On n’entend rien. Et cependant quelque chose rayonne en silence… ».
En effet, en Tunisie, la flore varie beaucoup en fonction des régions. On remarque que celle des régions côtières est semblable à celle de l’Europe méridionale et comprend garrigue, prairies, maquis et forêts de chêne-liège. Par contre la végétation du sud du pays est de type steppique avec une dominance de l’alfa qui s’adapte aux conditions climatiques semi-arides. Mais plus loin, et dans les régions arides de l’extrême sud, on remarque la présence des oasis dans lesquels sont plantées des palmiers-dattiers.
Les prémisses du désert du Sahara débute au-delà des chaînes de montagnes, vastes dépressions blanchies par les efflorescences salines avec une succession de chotts, qui sont le Chott el-Fejaj, le Chott el-Djérid, et le Chott el-Gharsa. Ils sont en effet bordés à l’est et au sud par des plateaux rocheux dit hamadas et qui s’élevent en pente douce vers des cuvettes sableuses et pierreuses dits serirs, qui sont bordées de chaînes de montagnes qui sont petites comme les monts de Matmata avec sept cent treize mètres de haut, le Djebel Dahar avec six cent quatre vingt neuf mètres de haut et enfin le Djebel Tebaga avec quatre cent soixante neuf mètres de haut. Et les dunes du Grand Erg Oriental s’étendent plus au sud.
Parmi les villes du Sud, on peut rappeler Douz surnommée « la porte du Sahara » et c’était l’oasis la plus importante de la région Durant l’Antiquité. En effet, la terre y est fertile et la culture de la datte est la principale source de revenus pour la population. Actuellement, les revenus du tourisme ont remplacé les recettes bien exponentielles du commerce de l’oasis. On y trouve également un musée ethnique qui illustre la vie des peuples qui vivaient dans le désert, et l’un des marchés les plus caractéristiques du pays où sont quotidiennement vendus des produits artisanaux mais aussi, une fois par semaine, des ânes et des dromadaires.
On peu aussi rappeler Kebili se situe entre Gabès qui se trouve sur le littoral et Tozeur, à quatre-vingt-dix kilomètres à l’ouest. La ville est adossée à un sublime oasis, qui contient dans les environs de cent milles arbres dont la plus importante de la ville est celle de la région du Nefzaoua, qui se trouve entre Chott el-Djérid et le Chott el-Fejaj ainsi que les monts du Djebel Tebaga culminants une altitude de quatre cent soixante neuf mètres. Son activité est en effet liée à la production de dattes dont elle représente un grand centre de commercialisation avec la ville de Tozeur. Elle est aussi une ville-étape dans les circuits touristiques du Sud tunisien grâce à sa proximité du Grand Erg Oriental.
Et bien sur on ne peu pas oublier la ville de Tozeur qui se situe au nord-ouest du Chott el-Djérid, qui a environ milles hectares, la ville est entourée d’une palmeraie abritant dans la moyenne de quatre cent milles arbres, irrigués autrefois par presque 200 sources, remplacées par de plusieurs forages modernes en 1995, alimentant désormais la région.
C’est vraiment difficile d’expliquer ce qu’on peu ressentir et ce qu’on vit dans le désert. Car c’est à la fois un voyage intérieur et un voyage physique. Un moments de pure réflexions, d’introspection, puis on ne pense plus à rien, on est juste là au milieu de cette immensité de sable… et bien sur, chaque visiteur vivra son expérience à sa façon. Mais de toute façon, elle est à ne pas rater.
Si on rêve de ciel bleu, de chaleur ou de soleil… Si on a besoin de grands espaces et de temps et on a envie d’insolite et d’authentique… on ne doit pas chercher plus loin car le Sahara est le lieu le plus tranquille qui en faut. Car le désert possède un effet magique de vider au moins instantanément la tête des pensées quotidiennes tout en l’ouvrant « au reste ». C’est surement dû à la clarté du ciel, à la simplicité du vent, à l’horizon ouvert, au sable immense ou aussi aux palmiers… il s’agit d’un monde simple sans problèmes. En effet, on remarque que l’hostilité première de cet univers minéral est totalement neutralisée par la chaleur des hôtes nomades ainsi que par la douceur enveloppante des dunes. Au Sahara, la goutte de rosée, la fleur, et l’oiseau, ont vraiment une valeur que l’on ne soupçonnait pas. Car le fait de boire du thé autour du feu de bois nous fait ressentir le goût du luxe et dans cet endroit, on sent l’écoulement du temps…