Il existe mille raisons de choisir le département du Calvados pour destination : sa côte, son histoire, son terroir, ses cités phares… Ce livret vous propose Huit façons de l’aborder, à travers les huit pays qui le composent aux caractères à la fois si étrangement contrastés et si complémentaires. Parmi toutes ces possibilités de visite, une seul suffira à vous toucher au cœur.. ici, commence le Calvados Bienvenue
CAEN, SOUDAIN LA MER
Marquée par la dernière guerre -dont les épisodes sont relatés avec émotion au Mémorial- Caen, capitale bas-normande, affiche aujourd’hui une belle vitalité. Emaillée d’innombrables trésors architecturaux, dont un château situé en son cœur et deux abbayes du XIème siècle édifiés par Guillaume le Conquérant, elle s’enorgueillit aussi de ses dizaines d’hectares d’espaces verts’ qui se prêtent volontiers aux manifestations culturelles estivales, et d’un port de plaisance, dont la situation privilégiée. vaut à la cité d’être rebaptisée Caen sur mer
LA CÔTE FLEURIE, SOUS LES POMMIERS, LA PLAGE
Sait-on encore aujourd’hui que le monde des bains de mer a été lancée ici, dans le Calvados, suscitant alors le déferlement du gotha parisien du Second-Empire? Casinos, golfs, hippodromes, thalassos, plage, plage et plaisance rythment toujours le quotidien iodé des stations phares de la Côté Fleurie, sans oublier cette grâce sensible, parfois mystérieuse, qui inspira de Trouville à Cabourg de Deauville à Honfleur-tant de peintres, d’écrivains, d’architectes, de réalisateurs….et d’amoureux anonymes.
LE PAYS D’AUGE, TERROIR D’EXCEPTION
Il règne en Pays d’Auge une harmonie quasi picturale, entre l’homme et la nature environnante: demeures à pans de bois, verges et troupeaux de vaches semblent poser le temps de l’esquisse, dans un équilibre parfait. Pour autant, l’oisiveté n’est pas de mise : au second plan de ce décor vivant, l’homme y élève la fine fleur du cheval de course et y produit de savoureux cidres, calvados et fromages… tous réputés dans le monde entier. Pas plus le geste que la ressource ne peuvent vouloir, ici, se contrarier.
UNE ARCHITECTURE TYPIQUEMENT BALNÉAIRE,
L’architecture balnéaire est une architecture à part entière. La côte calvadosienne a conservé de très beaux témoignages de ces villas néo-normandes, qui hésitent entre le balnéaire et la maison de campagne, entre le style chalet et le style rococo. Des réalisations prestigieuses comme la gare de Deauville, la poissonnerie de Trouville, reconstruite en 1936, la grande halle de Dives, et bien-sûr de nombreux casinos ont également résisté au temps. Souvent démesurées, les « villas » de la côte construites au début du siècle dernier sont agrémentées de bow-windows, de crêtes de toit, d’épis de faîtage, de balcons et corniches…
LE BESSIN, À LIVRE OUVERT
Lieu de mémoire, la terre du Bessin constitue une évocation permanente du passé. Une époque bénie s’y devine à la lecture de son patrimoine architectural, riche de châteaux, de manoirs et d’imposantes fermes fortifiées.
Un épisode historique s’y lit encore le long des plages où débarquèrent un matin de juin 1944 des milliers de soldats, venus libérer la France. Sa capitale, Bayeux, miraculeusement épargnée, témoigne elle, de la vie médiévale notamment à travers la célèbre Tapisserie, relatant la Bataille d’Hastings.
LA SUISSE NORMANDE MONTS ET MERVEILLES
Ici, en Suisse Normande, culmine de Calvados. Falaises rocheuses, parois abruptes, gorges et rivières encaissées lui prêtent des allures alpines qui font la joie des adeptes des sports de plein air. De montées en descentes, cette campagne sévère et sauvage se laisse découvrir à pied, à cheval ou en VTT, selon l’envie, et sait récompenser le randonneur de ses efforts successifs, au gré de paysages souvent vertigineux. Humez l’air : sentez- vous la différence?
LE PAYS DE FALAISE, PATRIE DE GUILLAUME LE CONQUÉRANT
Duc de Normandie et futur roi d’Angleterre, Guillaume le Conquérant est né ici à Falaise. Le château, véritable forteresse longtemps demeurée invulnérable, fut édifié à sa gloire. Fruit d’une restauration récente, il demeure un remarquable exemple d’architecture médiévale et s’impose à la visite. Aux alentours, les étendues boisées des Monts d’Eraines et le site tourmenté de la Brèche au Diable -saisissant à-pic au cœur de la plaine s’offrent aux plaisirs de la varappe et de la randonnée.
LA CÔTE DE NACRE, AMBIANCE IODÉE
Plus réservée que son homologue « fleurie », les charmes de la Côte de Nacre n’en sont pas moins éclatants . De Ouistreham à Courseulles sur Mer, les quelques dizaines de Kilomètres de littoral, bordés d’immenses plages de sable fin et de pittoresques petits ports en font, toute l’année, le paradis des activités nautiques (planche à voile, voile, speed sail, char à voile…), des vacances en famille et des parties de pêche en bateau ou à pied.
Coquillages et crustacés se débusquent ici facilement et se dégustent bien plus aisément encore.
LE BOCAGE, RÉSONNANCE NATURE
On dit le Bocage, pays de légendes et de mystères, sans doute, parce que l’imaginaire les y convie plus aisément sur cette terre tourmentée, aux contrastes naturels infinis. De vergers en forêts, de plaines en vallées, émane une force indomptable puisée à la source de ses eaux granitiques qui le sillonnent lentement. Pour l’éprouver, rien de tel qu’ « entrer en contact » avec les éléments : la randonnée pédestre ou équestre le long de ses sentiers balisés, la descente en canoë-kayak de la Vire sauront éveiller et guider vos sens…
CÔTÉ MER. UN PARFUM D’IODE,
Dés la moitié du XIXème siècle, le département du Calvados fut l’un des hauts lieux de la villégiature balnéaire en France. D’abord ,destination favorite des aristocrates, les stations de la côte normande proches de Paris, furent aussi à partir de 1936, le « terminus » des « congés payés ». Chaque année de nombreux touristes continuent d’apprécier les charmes de ces stations balnéaires. Toutes rivalisent d’attraits. A vous de choisir… Il y en a pour tous, les ,goûts : pour les inconditionnels de balades « nature » zestées d’iode, pour les amateurs de stations familiales, mais aussi pour ceux qui préfèrent les endroits plus « in », et ne jurent que par les «Planches » et les lieux huppés de. la côte Fleurie…
