Ce qui caractérise le Tourisme à Verdun c’est qu’elle est située sur les bords de la Meuse, elle n’en demeure pas moins une ville où il fait bon vivre, où les saisons se succèdent au rythme des concerts d’été, des animations culturelles ou des foires et brocantes.
PATRIMOINE ET HISTOIRE
- PATRIMOINE ARCHITECTURAL
le Palais Episcopal (XVème), jouxtant laCathédrale Notre-Dame (Xème au XVIIIème) et son cloître où se mêlent 1es styles d’art roman et gothique – la Tour Chaussée (XIVème), la porte Châtel, la Citadelle de Vauban (XIXème), le carrefour des Maréchaux, le Monument à la Victoire.
• LES MUSÉES ET SITES
la Citadelle souterraine, véritable ville de l’ombre, construite sous la roche et constituée de 7 kms de galeries où la vie des soldats durant la guerre a été reconstituée en 15 scènes très réalistes (avec images virtuelles) et que l’on découvre à bord de petits wagonnets entièrement automatisés, le Centre Mondial de la Paix (expositions permanentes et temporaires), le Musée de la Princerie (archéologie, sculptures, faïences…), et sur le Champ de Bataille : le fort de Vaux, l’Ossuaire de Douaumont abritant les restes de 130 000 soldats français et allemands non identifiés, le Mémorial de Verdun, le fort de Douaumont, la Tranchée des Baïonnettes…
REGARDS DE PIERRE
LE TRAITE DE VERDUN PLACE LA VILLE AU CŒUR D’UNE NOUVELLE FRANCE
Trente ans après la mort de Charlemagne, ses petits-enfants se partagent son Empire. Verdun est attribué à Lothaire, ainsi naît la Lotharingie (origine de la Lorraine), enjeu de rivalités entre la France et la Germanie.Rattachée à l’Empire germanique au Xe siècle, et siège d’une seigneurie épiscopale, comme ses homologues de Metz et de Toul, Verdun est à cette époque intégrée à l’espace culturel germanique.Du IXe au XIIIe siècle, Verdun connaît une économie prospère ainsi qu’une vie intellectuelle et artistique remarquable.
VERDUN DECOUVRE SA VOCATION MILITAIRE
Après les guerres de religion et la reprise en main du roi Henri IV, Verdun perd petit à petit son indépendance et le Traité de Munster (Westphalie, 1648) ne fait que confirmer son rattachement au Royaume de France.
De 1624 à 1636, les ingénieurs du Roi s’inspirant des principes d’Errard de Bar-le-Duc, construisent la première Citadelle sous la direction de Marillac. A la fin du siècle, de 1670 à 1690, Vauban renforce cette citadelle, mais surtout entoure toute la ville d’une solide enceinte bastionnée et réalise un ingénieux système d’inondations défensives au moyen de 3 ponts-écluses. Au XIXe siècle, Verdun connaît la vie paisible d’une petite ville de garnison et oublie de s’adapter aux progrès militaires.
En 1870, canonnée depuis les hauteurs les plus proches par les Prussiens, Verdun est condamnée à se rendre après un siège très courageux. Elle abandonne alors sa stratégie de défense rapprochée et Séré de Rivières édifie une double ceinture de forts sur un périmètre de 40 kilomètres, qui sera complétée d’un réseau de voies étroites irrigables et centré sur la Citadelle Souterraine.
REGARDS D’ EMOTIONS
DE SARAJEVO A LA GUERRE DES TRANCHEES
Le 28 juin 1914, l’Archiduc héritier d’Autriche-Hongrie, François Ferdinand est assassiné à Sarajevo. Par le biais des alliances, l’Europe s’embrase. Le 3 août, l’Allemagne déclare la guerre à la France… Dès le début des hostilités, les Allemands prennent position au pied des Côtes de Meuse, à quelques kilomètres de Verdun. Les hauteurs de Vauquois en Argonne et des Eparges sont, durant les années 1914 et 1915, des secteurs disputés avec un acharnement particulier. Le front se stabilise, la guerre de mouvement devient une guerre de position, et s’enlise sur tous les fronts.
1916, L’ANNEE TERRIBLE
Pour décourager la coalition et déjouer l’attaque franco-anglaise prévue sur la Somme, les Allemands sont déterminés à porter un coup décisif à l’armée française. Leur choix se porte sur Verdun, où ils espèrent bien attirer la majeure partie des forces françaises dans un combat mortel. C’est un piège tendu au patriotisme d’un peuple fier et sentimental. La bataille la plus célèbre du siècle commence le 21 février 1916 au petit matin, sous un déluge de feu et de fer craché de 1225 canons. Le 25 février, les Allemands s’emparent du Fort de Douaumont qui ne pouvait se défendre, quelques mois plus tard, du Fort de Vaux. De mars à juillet 1916, offensives et contre-offensives se succèdent à un rythme inexorable.
C’EST L’ENFER DE VERDUN
Le lot quotidien des soldats dans les tranchées, c’est la peine des corvées et des relèves, c’est le supplice des gaz, de la boue, de la peur et du froid. Durant 7 mois, Verdun résiste aux assauts provoquant l’admiration du monde entier, et reçoit les honneurs des puissances alliées. Les Français reprennent le terrain. Décembre voit la fin de la bataille la plus sanglante de l’histoire.
LA GUERRE EST FINIE, IL NOUS RESTE A GAGNER LA PAIX » – Clemenceau
L’Armistice est signé le 11 novembre 1918 à Rethondes. Le 10 novembre 1920, au sein des galeries de la Citadelle Souterraine, André Maginot, Ministre des Anciens Combattants, remet à Auguste Thin, chargé de désigner le Soldat inconnu, un bouquet de fleurs tricolore. Devant lui, sont alignés les cercueils de huit soldats inconnus exhumés de huit Champs de Bataille différents. Après avoir totalisé les chiffres de son régiment, le 132e R.I., Auguste Thin dépose son bouquet sur le sixième cercueil. A l’issue de cette cérémonie, le cortège funèbre quitte la gare de Verdun en direction de Paris. Le Soldat Inconnu est alors inhumé sous l’Arc de Triomphe à Paris, il symbolise tous les soldats morts durant la Grande Guerre.
Erigé au coeur du Champ de Bataille, l’Ossuaire de Douaumont est surmonté d’une tour haute de 46 mètres. A l’intérieur du cloître, ont été aménagées 18 alvéoles, contenant chacune deux tombeaux de granit, représentant les différents secteurs du Champ de Bataille et surplombant des caveaux contenant les ossements de 130 000 soldats non identifiés. Devant ce sanctuaire, le cimetière national de Douaumont où reposent 15 000 soldats identifiés. Fleury, un des neufs villages détruits et non reconstruits de la «zone rouge», fut l’objet de combats très violents au cours de l’été 1916, Dans chacun d’eux, fut érigée après la Guerre une chapelle commémorative à l’emplacement de l’église détruite, à la mémoire des anciens habitants et des soldats tombés dans le secteur. Le Mémorial de Verdun, musée de la bataille de Verdun, a été construit en 1967 à l’emplacement de l’ancienne gare du village.
A VERDUN, LA PAIX EST CAPITALE
En 1984, à l’occasion du 70e anniversaire du début de la guerre 14/18, une rencontre historique s’est déroulée sur le lieu des hostilités. Le Président Français et le Chancelier Allemand se sont serré la main, signe de réconciliation entre les peuples.
Volonté de paix réaffirmée en 1987, lorsque la ville de Verdun reçoit de l’ONU le statut de capitale mondiale de la Paix, des libertés et des droits de l’Homme.
Nulle mieux que Verdun, n’aurait pu accueillir de façon plus symbolique le Centre Mondial de la Paix, des libertés et des droits de l’Homme
ACTIVITÉS NATURE ET LOISIRS
- PARCS ET JARDINS
les jardins de l’Evêché (Centre Mondial de la Paix).• PORT DE PLAISANCE
Idéalement situé en plein centre-ville pour accueillir les nombreux plaisanciers, le port de plaisance longe les deux quais les plus importants de la ville : le quai de la République propice à la flânerie et le quai de Londres bordé de cafés, de petits restaurants et où les terrasses s’étalent pour vous offrir un vrai moment de détente.
REGARDS D’ENVIE
MARQUEE PAR SON PASSE, VERDUN N’EN DEMEURE PAS MOINS UNE VILLE OU IL FAIT BON VIVRE
Les terrasses du quai de Londres sont une invitation permanente à la détente et à la fête. Durant tout l’été spectacles musicaux, animations sportives, culturelles et commerciales se succèdent pour donner à la ville un air de fête et de joie de vivre. Les représentations jouées au théâtre et les concerts donnés dans la Cathédrale rythment la saison culturelle. En juin et juillet, l’événement-spectacle « Des flammes à la lumière » évoque la bataille de Verdun et décline le double message de la Mémoire et de la Paix. En décembre, le traditionnel défilé de Saint-Nicolas, patron des Lorrains, accompagné du Père Fouettard, ravit petits et grands. Manifestation unique en Lorraine, les « Dimanches de Mai » à Azannes remettent en scène les métiers d’autrefois (forgerons, dentelières, lavandières..,) dans un véritable village éco-musée et dans le respect des traditions régionales.
Bourses d’échange, brocantes, salon des Antiquaires sont autant de rendez-vous donnés aux amateurs de meubles lorrains, de faïences d’Argonne, d’émaux ou de cristalleries…
REGARDS DE CONVOITISE
Pour une nature verte et boisée,bleu et ondulée…
A TRAVERS UN PAYSAGE VERDOYANT SERPENTE LA MEUSE empruntée a la belle
saison par les plaisanciers et les avirons. Le port de plaisance situé en plein cœur de Verdun accueille bateaux et péniches dans un cadre enchanteur.
Sur les chemins de halage, ombragés de peupliers centenaires, nombreux sont les pêcheurs à profiter pleinement d’un moment de détente.
Situé à quelques kilomètres, le club mouche du domaine de Sommedieue, offre une succession de petits lacs traversés par une rivière et alimentés par de nombreuses sources qui rendent l’eau parfaitement cristalline et permettent toutes les techniques de pêche à la mouche.
Aux portes du Parc Naturel Régional de Lorraine, le site de Verdun offre un espace de loisirs et de détente dans un cadre unique. Dans un environnement privilégié et serein, faunes et flores s’épanouissent, créant des paysages et des rencontres uniques.
A pied, à cheval, en vélo, à VTT, chacun peut s’adonner à son sport favori ou privilégier la flânerie et découvrir tour à tour le massif boisé de l’Argonne ou la plaine de la Woëvre et ses multiples étangs, dominés par les Côtes de Meuse où s’épanouissent vignes et vergers.