Partez à la découverte d’un Patrimoine culturel de Lorraine qui a 20 siècles d’histoire. Placée au Carrefour des grandes voies européennes, citadelle de la France, la Lorraine, de tout temps, a connu les invasions ou le passage des armées. Ces brassages parfois violents ont constitué un riche patrimoine culturel. Jalonnent ainsi cette route du temps les sites archéologiques gallo-romains (Bliesbruck- Reinheim, Metz, l’aqueduc de Jouy, Grand), et les traces laissées par des hommes et des femmes d’exception, à commencer par Jeanne d’Arc, figure légendaire, qui reçut l’ordre divin de « bouter les Anglais hors de France » à Domrémy, petit village vosgien. Aujourd’hui, on peut y visiter sa maison natale et le centre johannique, ainsi que le musée Johannique de Vaucouleurs. Stanislas, le Bienfaiteur de la Lorraine, marqua de son empreinte l’architecture. Autre figure emblématique : le père de l’Europe, Robert Schuman, qui rapprocha la France et l’Allemagne, et fut l’auteur du plan de la Communauté Européenne du Charbon et de l’Acier, à l’origine de l’Union Européenne. Aujourd’hui, les Lorrains continuent à rayonner dans le monde entier, qu’ils soient sportifs comme Michel Platini, écrivains comme Jean Vautrin, Prix Goncourt, ou chanteurs comme Patricia Kaas.
LA LIGNE MAGINOT EN MOSELLE
La Moselle offre l’une des plus fortes concentrations de fortifications de la Ligne Maginot. Ces ouvrages défensifs présentent une grande diversité : ouvrages d’artillerie, forts d’infanterie, abris d’intervalle ou encore réutilisation des « Festen », forts allemands du début du 20ème siècle construits lors de l’annexion de l’Alsace-Moselle. Ceinture défensive du nord-est de la France édifiée dans les années 30, la Ligne Maginot était destinée à stopper toute invasion allemande. Cette «Grande Muraille de France » est aujourd’hui remarquablement conservée, faute d’avoir vraiment servi. Les forts mosellans présentent souvent avec un grand réalisme, la vie quotidienne de milliers de soldats qui vécurent sous terre pendant la drôle de guerre de 1939-40 (cuisines, cabinets médicaux, casernements, centrales électriques). Ils reconstituent aussi l’univers des combats de 40 dont certaines tourelles gardent encore les traces.
CHÂTEAU DE MONTAIGU
maison d’edouard salin (1889-1970), archéologue, homme de lettres et scientifique reconnu pour ses recherches sur l’époque mérovingienne et les métaux, le château de montaigu renferme des collections de peinture, sculptures, arts décoratifs et archéologie qui témoignent du goût d’un amateur éclairé.
le château est situé dans l’agréable parc de montaigu, à proximité du musée de l’histoire du fer.
Collections
Peintures, sculptures, objets d’art, mobilier du XVIIIème siècle au début du XXème siècle et des années 1925-1930.
CHATEAU DE LA GRANGE
Le château de la grange n’est qu’une ruine quand christophe gomé des hazards entreprend sa reconstruction en 1731. grande demeure classique, édifiée par robert de cotte, il figure parmi les plus beaux châteaux lorrains du xviiie siècle. intimement lié à l’histoire de ses propriétaires la grange présente la particularité d’être toujours habité par la même famille depuis 1750 !
des ailes, des douves, un pigeonnier du xviiième siècle, ainsi qu’une exploitation agricole…les communs font partie intégrante de la vie du château. mariage du bois et de la pierre, la cuisine un vaisselier aux belles pièces en faïence, une cheminée et un four à pain.
scènes de vie au château :
chaque année les « fantômes de la grange » reviennent habiter les lieux à l’occasion des journées du patrimoine.pavée de pierres noires et blanches, la salle à manger abrite un magnifique poêle de chauffage, fabriqué dans les faïenceries de la grange vers 1780.des toiles peintes présentant des scènes de jardins peuplés d’animaux, inspirées des fables de la fontaine, le salon rouge regroupe des meubles de caractère dont un superbe lit vénitien du xviiie siècle et une table à gibier aux sabots d’animaux.
le grand escalier met en scène de remarquables tapisseries des flandres du début du xviième siècle, retraçant la guerre de troie. une série identique existe dans la cathédrale de cracovie.des meubles estampillés, un portrait de louise-reine de fouquet signé vigée-lebrun : le salon bleu a su garder une note intime et raffinée.
la bibliothèque recèle une collection de céramiques orientales, céladons réunis par le comte jean de selancy, provenant de chine et de corée ainsi qu’un fragment de retable du xvième siècle.
invitation à la détente une chambre au plafond peint qui regroupe un lit louis xv à la polonaise, un bonheur du jour au placage d’acajou, d’ébène et de citronnier ainsi qu’une table à jeu dite à trois fins, et son bouchon.
attenant à la chambre empire le cabinet de toilette et sa baignoire en marbre signent tout le luxe d’une époque.
LA LIGNE MAGINOT EN MOSELLE
La Moselle offre l’une des plus fortes concentrations de fortifications de la Ligne Maginot. Ces ouvrages défensifs présentent une grande diversité : ouvrages d’artillerie, forts d’infanterie, abris d’intervalle ou encore réutilisation des « Festen », forts allemands du début du 20ème siècle construits lors de l’annexion de l’Alsace-Moselle. Ceinture défensive du nord-est de la France édifiée dans les années 30, la Ligne Maginot était destinée à stopper toute invasion allemande. Cette «Grande Muraille de France » est aujourd’hui remarquablement conservée, faute d’avoir vraiment servi. Les forts mosellans présentent souvent avec un grand réalisme, la vie quotidienne de milliers de soldats qui vécurent sous terre pendant la drôle de guerre de 1939-40 (cuisines, cabinets médicaux, casernements, centrales électriques). Ils reconstituent aussi l’univers des combats de 40 dont certaines tourelles gardent encore les traces.
