Fêtes et jours fériés en en îles de Grèce
Il existe en îles de Grèce plusieurs jours de fêtes chômées selon la tradition, bien que cela ne soit pas officiel. Bien sûr, il y a ceux qui sont déclarés chômés obligatoirement, par le législateur comme Noël, le lundi de Pâques, l’Assomption, ainsi que la fête nationale du 25 mars et il y a ceux qui sont laissés à l’appréciation des employeurs. Et il y a bien entendu les vacances scolaires qui ne sont pas chômées par tout le monde. Il convient bien sûr de distinguer entre jour férié (jours de festivités) et jour chômé (où l’on ne travaille pas).
Les fêtes les plus importantes en îles de Grèce
Les célébrations les plus populaires en Grèce restent la Fête du Nom, les baptèmes, les fiançailles, les mariages, Pâques, le carnaval Apokria ou Apokries.
Ce dernier à lieu habituellement au cours des trois semaines qui précèdent le premier jour du Grand Carême. La fête du 25 mars, commémorant l’indépendance grecque est aussi un jour de festivités importantes.
Un pays de riches traditions rythmées par les fêtes
Indéniablement, la Grèce est un pays qui a su préserver une culture d’une grande richesse et des traditions qui datent parfois de plusieurs millénaires. La diversité des coutumes est d’ailleurs la première des choses que remarquent les touristes en visite au pays. Cette culture et ces traditions sont essentiellement issues du paganisme de l’Antiquité et du christianisme orthodoxe ; elles font partie des composantes nécessaires à la compréhension de l’évolution du pays, ses spécificités et la mentalité de ses populations, insulaires ou continentales.
Chose de plus en plus rare, notamment dans le reste de l’Europe occidentale, les grecs sont très nombreux à baigner encore dans les superstitions et à croire aux phénomènes surnaturels, plus exactement chez les générations anciennes. C’est la raison pour laquelle, il est utile de connaître les traditions et coutumes grecques afin de favoriser les bonnes relations et les moments de partage partout où l’on va.
Chose assez rare aussi, le voyageur remarquera, en traversant les différentes régions ou en visitant les îles, que les habitants locaux portent (les habits traditionnels de leur région. Par exemple, en Crète, le costume traditionnel des hommes se compos du vraka, qui est un large pantalon bouffant, d’une chemise, d’un gilet et d’une paire de bottes qui arrive jusqu’aux genoux. Les femmes portent rarement leur tenue traditionnelle au quotidien, mais plutôt à l’occasion des fêtes. Leurs costumes sont constitués de chemisiers amples et de jupes longues ornées de très belles broderies.
On peut y manger des plats traditionnels ou encore écouter des chants comme les fameux Kalanda, ou les voutichtades, plongeurs de l’Epiphanie, dans le Dodécanèse et surtout à Kalymnos et à Symi. Ils plongent dans des eaux gelées pour attraper la croix lancée par le prêtre. Cette coutume se retrouve dans plusieurs autres régions prêtes de la mer.
Pâques est une tradition qui occupe une place spéciale en Grèce : on y trouve des coutumes locales dans plusieurs îles et villes. A Corfou, on trouve les botides, lancement de pots d’argile, remplis d’eau par les fenêtres des maisons et la mastela , un baril décoré, rempli d’eau, où les passants lancent des pièces de monnaie.
La Grèce : une société plurielle et multiculturelle
Le peuple grec plonge ses racines dans les profondeurs de l’histoire la plus ancienne. Les racines des Grecs sont profondes et multiples, provenant des quatre coins du monde.
Macédoniens, Epirotes, Crétois, Valaques, insulaires de la mer Egée et Ionnienne ; Pontiques, Pomaks originaires d’Asie Mineure, Thraces,Tsakoniens, Sarakatsanes, Magniotes, Arvanites…
Une mosaïque de « tribus » complexe et fascinante. Une population très diverse, dans un pays petit, mais disparates géographiquement, divisé en deux par une partie ancrée dans le continent et l’autre éparpillée sous forme d’archipels ou d’îles isolées.
Une mosaïque de microcosmes différents, chacun avec ses propres coutumes caractéristiques, ses us et coutumes, ses fêtes, sa gastronomie et ses produits locaux,, ses arts populaires, ses habits, ses danses, ses chansons, ses idiomes…
Principales traditions et coutumes Grecques
Les coutumes Grecques sont le plus souvent liées aux cycles de la vie : naissance, baptême, fiançailles, mariages, enterrements… Les étapes importantes où la communauté se reproduit, livre bataille pour la vie.
Citons quelques moments importants de joies, d’efforts et de tristesse.
Fêtes de noël et Paques
En Grèce, les fêtes de Noël, de Pâques et de l’Epiphanie sont accompagnées de coutumes particulièrement spécifiques. A chaque région, on rencontre une infinité de coutumes locales, de plats traditionnels ou encore écouter des chants comme les fameux Kalanda, ou les voutichtades, plongeurs de l’Epiphanie, dans le Dodécanèse et surtout à Kalymnos et à Symi. Ils plongent dans des eaux gelées pour attraper la croix lancée par le prêtre. Cette coutume se retrouve dans plusieurs autres régions prêtes de la mer.
Pâques est une tradition qui occupe une place spéciale en Grèce : on y trouve des coutumes locales dans plusieurs îles et villes. A Corfou, on trouve les botides, lancement de pots d’argile, remplis d’eau par les fenêtres des maisons et la mastela , un baril décoré, rempli d’eau, où les passants lancent des pièces de monnaie.
Pendant la cérémonie émouvante de Niptiras , la reproduction de la Cène le Jeudi Saint à Patmos et les processions de l’Epithaphe dans tous les villages des ’îles de la mer Egée, ou encore la « bataille de pierres » au village Vrontados de Chios, la coutume de Klidonas sur les îles d’Ikarie ou de Samos.
Le village du Mont Parnasse, lui, propose la fête foraine d’Aghios Yeorgios, qui commence le jour de pâques, ainsi que des compétitions en costumes traditionnels.
Les « Paniyiria », fêtes des Saints
Les « Paniyiria » sont des fêtes foraines organisées autour des églises et de chapelles. Elles ont lieu tout le long de l’année, sans arrêt. Elles ont généralement lieu le jour où est fêté le Saint à l’honneur, à l’initiative des habitants. Question alimentation, on y trouve des recettes locales, on boit et on danse… Les Saints Spyridon, Yerassimos et Dionoysos dans les îles Ioniennes sont resopectuvement honorés sur les îles de Corfou, Céphalonie, et Zante. Â Aviassos, sur l’île de Lesbos, le jour de la fête du Prophète Elie, des cavaliers sur leurs chevaux décorés montent à la chapelle, où l’un d’entre eux, tiré au sort, ramène au village l’icône du Prophète. D’autres fêtes des Saints méritent d’être mieux connues. Celle du 15 aout à l’église de le Vierge à Tinos,, à l’église Hekatontapyliani, dans l’île de Paros et au monastère de Chotzoviotissa à Amorgos.
Fêtes et carnavals
Les carnavals dionysiens
Il existe en îles de Grèce de nombreuses manifestations culturelles, dont les carnavals. Il y a aussi beaucoup de sortes de festivals qui se déroulent principalement en été, sur le continent et sur les îles. Ces festivals ont presque tous une base religieuse et suivent le calendrier orthodoxe.
Le carnaval en Grèce s’appelle Apokria. Il débute trois semaines avant le carême, qui dure quarante jours avant la Pâques orthodoxe. Cette coutume tire ses racines de la Grèce antique, elle fut par la suite intégrée dans la tradition orthodoxe. Cette période correspondait à la célébration du passage de l’hiver au printemps en rendant hommage à Dionysos, dieu de la vigne et du vin.
C’est à Patras que se déroule le plus grand carnaval du pays. Il s’agit d’une tradition qui s’est installée au XVIIème siècle avec des coutumes populaires comme « la séduction aux cloches » oui les Mountzouromata du Lundi pur Kathara Deutera. Tout le monde se retrouve recouvert de farine !
Il y a une autre tradition, c’est celle de Ragoutsaria dans le comté de Kastoria. Une fête interminable, dans les rues, ; les participants sont déguisés et dansent au rythme des cuivres… Cette fête trouve ses racines dans les fêtes de Dionysos.
Le carnaval de Patras est l’évènement de ce type le plus important en Grèce et même dans toute l’Europe. D’origine vénitienne, il n’a aucune relation avec les coutumes de carnavals païens du reste du pays . Ce qui le distingue, entre autre, c’est les bals masqués organisés dans les maisons des populations aisées. Le Lundi pur marque la fin du carnaval. Traditionnellement, on mange durant cette période des olives, de la tapenade et des fruits de mer. Les enfants se rassemblent pour jouer au cerf-volant. Partout, dans le pays, les familles se rassemblent et se réunissent autour d’un repas ou d’un pique-nique avec du poisson et autres spécialités locales. On déguste notamment un pain appelé lagana accompagné de tarama.
Les mariages traditionnels
Dans les mariages traditionnels, l’habillage de la mariée » revêt une grande importance. Les cortèges nuptiaux dans les ruelles, sont accompagnés d’orchestres et on distribue des friandises. Le rituel de l’île de Lefkas est assez compliqué : les lamentations émouvantes du Magne sont la musique d’accompagnement du voyage vers l’au-delà !
Symboles et rituels
Dans les îles de la mer Egée, mais aussi en Crète, les choirosfayia, l’abattage de cochons nourris dans la maison, les cérémonies d’adoration des arbres dendrolatria, dans le village Kofinas du compté d’Héracleion ; lma coutume d’entourer les églises de cordes pour les protéger du Mal en cas de maladie, les kazanemata, cérémonies de distillation du marc de raisin pour la fabrication du Raki (boisson très alcoolisée qui peut être bu comme apéro ou accompagner tout le repas) en Crète, et enfin le brûlage des couronnes de fleurs le 1er mai.
Costumes et danses grecs
Les Grecs ne mettent pas seulement leurs habits traditionnels lors des fêtes ou pour parader devant les touristes. On rencontre un peu partout des habitants locaux habillés en costumes traditionnels, selon leurs origines régionales (continentales ou insulaires). En Crête, les plus âgés portent avec fierté leurs bottes et leurs fracs traditionnels, ou encore leur mantille noire. A Carpatos,les femmes mettent leur tenue locale colorée, à Metsovo, les hommes portent l’habit traditionnel des Valaques.
Les diverses communautés grecques adorent danser. Jeunes, vieux, enfants, en couple ou en cercle. Ils dansent pour honorer leur région et renforcer les racines qui les unissent.
La tradition de la musique et de la danse grecques remontent à des milliers d’années. Elle fait partie d’un précieux patrimoine national conservé par le peuple grec comme unh héritage précieux de la Grèce antique.
Dans la mythologie, grecque, Terpsichore est la Muse de la Danse. C’est une jeune fille vive, enjouée, couronnée de guirlandes et tenant une lyre au son de laquelle elle dirige en cadence tous ses pas.
Dans ses chants et ses danses, le Grec donne libre cours à son expression pour exalter ses joies, ses peines, mais avant tout pour graver ses inspirations, son histoire, et les traditions de son peuple.
La musique folklorique grecque est une superbe combinaison d’éléments de la musique antique avec une certaine influence orientale, le tout mélangé à la mode byzantine.. Elle est souvent totalement libérée des caractéristiques que l’on trouve dans la musique occidentale.
On peut tomber sur des exceptions, particulièrement dans les îles Ioniennes entre l’Italie et la Grèce, et principalement due à l’influence du règne de Venise qui lui ont ajouté le style
Les danses folkloriques de la Grèce sont accompagnées par la musique jouée sur des instruments traditionnels et souvent, également accompagnées de chants.
Ces danses sont globalement réparties en deux catégories : les Pidichtos très vives et les Syrtos, plus modérées. Le Pidichtos est une dance dynamique et sautée, le Syrtos (ronde), une danse fluide et chaloupée. Une troisième catégorie est constituée de danses mixtes avec alternance de Syrtos et Pidichtos.
Les danses Pidichtos sont typiques des montagnes rocailleuses de la Grèce. Là, la vie est plus hardie et donc le style même de la vie en montagne est dépeint dans les mouvements virils et droits des hommes.
Les danses Syrtos, ou chaloupées sont habituellement présentent dans les plaines, sur les régions côtières et bien sûr, sur les îles. Ces danses ont tendance à caractériser le pausage plus pacifique,, les ambiances poétiques des bords de mer et la douceur de vie de la mer Egée.
Dans les zones où il y a des changements brusques dans les paysages avec un mélange de vallées et de montagnes, on observe la co-existence de ces deux caractères décris dans le mouvement. La plupart des danses Pidichtos sont dansées pmlutôt par les hommes et les danses Syrtos exécutées à la fois par les hommes et les femmes.
Les costumes féminins et masculins
Le « péplos » est le costume féminin de référence, vêtement de dessus porté sur le « chiton » ou (khiton ) qui est un vêtement de dessous, très souvent court, mais pourrait également être porté long. Rectangle de toile, généralement de laine, cousu sur un côté et maintenu sur les épaules par des fibules ou des boutons et par une ceinture à la taille. Il peut contenir un repli simple ou double, tant devant que derrière, selon la façon de le draper. Sans ceinture , ni boutons ni fibules, il sert alors de manteau. Il existe cependant un manteau porté par les deux sexes appelé » himation «, autre rectangle d’étoffe drapée.
Le Chiton masculin est le même que celui des femmes. Il sert également de vêtement de dessous, mais est porté plus court que celui des femmes, s’arrêtant aux genoux. Quand il n’est attaché que sur une épaule avec une fibule,, il constitue le vêtement de travail, on l’appelle dans ce cas « l’exomide ». Ce vêtement fut pendant longtemps celui des Doriens.
Les hommes jeunes , les guerriers, le portent très court. Les anciens, les rois, les aèdes, les philosophes le portaient long.). C’était alors la « tunique talaire » ou « poderis. »
La « Chamyde » est un manteau porté exclusivement par les hommes , rectangle d’environ 2 mètres sur 1 mètre, attaché par une fibule sous le menton et formant une sorte de capuche par derrière pouvant être rabattue sur la tête. Originaire de Théssalie, elle est portée principalement par les cavaliers.
Pour obtenir le fameux plissé et le gaufrage, on plissait à l’ongle le lin ou on le trempait dans un empois, ou amidon pour le tordre ensuite et le laissant sécher et blanchir au soleil .
La sandale était portée par les deux sexes. Les « cothurnes » étaient les chaussures des acteurs et les andromides, des bottines lacées sur le devant.
Pour les femmes, les coiffures consistaient en deux bandeaux ramenés en chignon sur la nuque maintenu par un ruban, le « toenia » ; ce rtype de coiffure est parfois surmonté d’un diadème. La chevelure est parfois enserrée dans un foulard : la Kalyptra porté à la campagne et qui est souvent surmontée d’un chapeau de paille, la « tholia » , coiffure que l’on trouve par exemple sur les statuettes de Tanagra. Les hommes portent une chapeau de feutre ou de paille, le « pétasos », à la campagne. Ordinairement, les cheveux sont maintenus par une lanière de cuir, laissant des mèches s’échapper.
La reine Amélie d’Oldenbourg, femme du premier souverain Grec après l’indépendance est à l’origine du costume national des femmes grecques en usage tout au long du XIXè siècle. Mêlant influences occidentales et orientales, ce « costume Amlélie » se compose d’une blouse blanche, ornée de dentelles au niveau du col et des manches, et d’une veste en velours sombre, dont les ourlets contrastent avec le damas doré et les broderies. A ceux-ci s’ajoute une imposante crinoline à la jupe plissée ainsi qu’une toque aplatie appelée Kalpaki.
Mode vestimentaire grecque : quelques grands stylistes
Les stylistes les plus en vue à Athène
Des designs inspirés par le patrimoine grec prennent d’assaut les podiums mondiaux. A Athènes, une nouvelle confiance et un regain d’intérêt pour le « local » enflamment la scène de la mode. Le « look athénien » actuel représente la ville sous ses différentes facettes : anarchique, décontractée, classique, toujours en mouvement. Avec tant de boutiques rayonnantes, il faut prévoir un supplément de bagages au retour !
Evi Grintela, « la robe-chemise »
La créatrice a travaillé dans les magazines de mode pendant 20 ans avant de se lancer elle-même dans création. Observatrice fine des tendances de la mode, elle a noté la nature éphémère de la mode et a choisi un autre chemin. Ses robes-chemises, très recherchées, inspirées de la chemise d’homme classique bien coupée, n’a pas d’âge, d’identité et n’appartient à aucune saison précise.
Sa version de ce vêtement est tantôt vaporeuse,, fluide ou ajustée, mais aussi masculine, féminine ou androgyne. Au toucher, elle a la douceur d’une plume, probablement grâce au coton et à la soie suisses et italiens. Les créations d’Evi ont quelque chose de simple et d’intellectuel à la fois.
The Artians
La marque de fabrique : une forme d’art qui se porte, pleine de vitalité. Une version moderne de l’iconographie grecque antique.
La nouvelle marque, audacieuse de Konstantina Kampisopoulou, architecte d’intérieur devenue styliste, n’occupe la scène locale que depuis 2014, mais elle est rapidement devenue l’une des préférées des amateurs d’arts et des fervents des modes d’Athènes.
Ses Caftans et ses Kimonos branchés en soie sont particulièrement appréciés pour leur attrait visuel et parce qu’ils se portent aussi bien en journée qu’en soirée. Les créations d’Artians arborent souvent des symboles audacieux inspirés d’anciennes fresques grecques et de céramique minoennes ou mycéniennes.
Sophie Deloudi
Sophie Deloudi a étudié la mode à l’Instituto Marangoni de Milan, mais elle s’est conscrée durant 20 ans à la décoration intérieure avant de se tourner vers le maillot de bain. Pari réussi, puisque ses créations sont maintenant connues internationalement et vendues à travers la Grèce, Chypre, l’Espagne, la Suisse, Dubai, Abou Dabi et le Royaume-Uni. Des coupes habiles,, des formes douces, , une géométrie simple : ses maillots possèdent l’élégance classique qui rappelle les belles baigneuses des années 1950. Les créations sophistiquées de Deloudi sont inspirées des îles grecques peu connues qu’elle préfère : Amorgos, Symi et Kimolos.
La musique traditionnelle grecque
Dans l’antiquité , la musique, en Grèce était considérée comme le plus beau et le plus noble des arts, presque comme une science. Bien au-delà de la poésie et de la danse, la musique était alors un symbole d’expression divine, permettant de transmettre d’une génération à l’autre les mythes fondateurs.
Et pourtant, plus d’une vingtaine de siècles plus tard, on constate que les traces de la musique traditionnelle antique ont pratiquement disparu dans la musique populaire grecque.
Cette dernière a été marquée par un vrai tournant aux alentours des années 1920. C’est à cette période que naît un style qui va marquer profondément la musique grecque contemporaine : le rebetiko, chant rude et rocailleux. S’il est finalement peu écouté par les grecs eux-mêmes, ce courant si particulier est le symbole de l’héritage historique grec. Marqueur d’une époque, le rebetiko, a aujourd’hui entièrement disparu, ne laissant aucune trace…
Si l’on veut se familiariser avec la musique traditionnelle grecque, on peut écouter un style largement inspiré du rebetiko : le laïko. Ce dernier était devenu le grand incontournable de la musique grecque dans les années 1960 et 70 ! Plus moderne, il est alors le marqueur de l’épanouissement des chanteurs et des chanteuses grecs, qui se produisent essentiellement en solo.
La musique classique grecque
La musique classique grecque n’a pas une audience internationale importante, mais trois noms se dégagent très nettement sur le plan international : Nikos Skalkottas (1904-1949) , Mikis Theodorakis (né en 1925) et Thanos mikroutsikos (né en 1947). Mikis theodorakis, compositeur de la musique de Zorba le Grec est le plus connu, évidemment. Il a œuvré dans tous les genres et a inscrit à son catalogue cinq opéras, quatre ballets, sept symphonies,, mais aussi des musiques de scène pour les drames antiques.
Thanos Mikroutsikos déploie un éventail plus large. Il touche à tout. Il a composé plus de 500 chansons, des musiques de films et a été remarqué pour un opéra, « Le retour d’Hélène » en 1999, une œuvre tonale, mais jamais mièvre et dramatiquement très bien ficelée.
La figure majeure de la musique grecque s’appelle Nikos Skalkottas, qui précède Theodorakis d’une génération et et Mikroutsikos de deux. Il est celui qui a su faire le même travail que Bartok dans une grande collection de 36 danses grecques, où le folklore est parfois totalement réinventé. Il s’est ainsi amusé à composer onze des danses à partir de mélodies de son cru ! Il a renouvelé cette alchimie.
Dans la suite de ballets « La jeune fille et la mort ».
La musique moderne grecque
C’est au cœur des années 90 que naissent en Grèce les premiers « groupes », à la manière des britanniques, qui mettent en avant un nouveau style musical : le « Pop/Rock ». Même que non issu de la musique traditionnelle, ces groupes ont marqué leur génération. Citons les Pyx Lax
(1990) et les Olympians (1960).
Depuis, le scène musicale grecque suit le courant occidental moderne, entre pop et électro avec un large penchant pour le style urbain. C’est ainsi que l’on voit naître, depuis plusieurs années maintenant une scène « rap » impliquée et multiculturelle, aux nombreux talents tels que Toquel ou Negros Tou Moria.