Ville typiquement méditerranéenne, Zarzis est située au sud-est de la Tunisie sur le littoral du sud-est de la Tunisie. chef-lieu de sa délégation, elle appartient au gouvernorat de Médenine et constitue une municipalité qui s’étend sur trente quatre milles hectares en abritant vers les soixante dix mille habitants.

La plage de Zarzis, Voyage en Tunisie

Située à environ dix kilomètres de l’île de Djerba et à l’extrémité sud orientale de la péninsule qui porte son nom Zarzis n’a rien à envier à ces belles plages. Elle possède une très large façade maritime dans laquelle ont trouve une variété de paysages qui traduisent une assai grande diversité de conditions climatiques.

La mosquée de Zarzis, voyage en TunisieZarzis comprend nombre de similitudes avec l’île de Djerba, distante d’une quarantaine de km par la route. Les plages y ont gardé leur caractère sauvage et naturel, les maisons sont blanchies à la chaux et l’architecture est  intégrée à la nature. À visiter : Les musées des traditions et costumes populaires et archéologique.

La cité a vécut longtemps de la pêche ainsi que de l’olivier, qu’elle exportait à l’époque dans l’entier empire romain où elle était une colonie nommée Gergis. Les maisons de ces petits villages traditionnels se caractérisent par une peinture de chaux réparties au sein d’une vaste plaine côtière parsemée tantôt de palmiers tantôt d’oliviers centenaires. Avec le bleu de la mer, elle offre un contraste assez marquent tout en garantissant un dépaysement total.

Histoire

Non loin de l’île de Meninx (actuelle Djerba), la ville au nom Gergis était située à l’extrémité occidentale de la Syrtique. Selon le Stadiasme, elle possède un port, un château fort, là où existe encore des ruines et une citadelle moderne qui portent encore l’ancien nom que désormais  aujourd’hui on le prononce Zarzis. Cette cité comme le disent certaines personnes doit son origine aux Gergesiles qui, selon les anciens écrivains judaïques, à l’époque de Josué avaient quitté le Pays de Canaan et étaient allés s’établir en Afrique du Nord.

Plus tard en 2011, elle est devenue le théâtre d’embarquements clandestins vers les pays de l’Europe.

Le port

Zarzis compte parmi son infrastructure un port commercial, qui chaque année a une capacité de trafic commercial arrivant à deux millions de tonnes; il s’étend sur vingt huit hectares dont neuf milles m2 de hangars, dispose d’un quai de commerce de six cent dix mètres réservées pour les navires de vingt cinq milles tonnes et d’un terminal pétrolier. Depuis 1993, il est doté d’une zone franche, qui est connue sous le nom de parc d’activité économique de Zarzis et qui couvre une superficie de trente huit hectares et dispose d’une surface de dix hectares dans l’enceinte portuaire depuis 1999.

Économie

L’activité économique est essentiellement basée sur l’agriculture, le tourisme et la pêche d’une part. Dans le secteur industriel, avec cinquante cinq entreprises sur quatre vingt neuf, c’est l’industrie agroalimentaire qui domine.

D’une autre part, l’olivier occupe une place très particulière dans cette ville car elle compte 1 228 700 pieds et occupe une superficie de 61 335 hectares dont 85 % sont en pleine production. En effet, entre les années 1999 et 2000, la production de la campagne atteint les cinquante neuf milles cinq cent tonnes d’olives, qui sont l’équivalent de onze milles neuf cent tonnes d’huile d’olive. Grâce aux cinquante sept  huileries de la délégation, cette production est transformée et procure plus de cinq milles emplois directs.

Tourisme

En tant qu’ancien comptoir maritime, cette ancienne ville regorge de vestiges d’édifices romains témoignant l’étendue de l’urbanise de la cité à cette époque (demeures, forum, temples, fontaines …). Comme l’atteste deux nécropoles puniques situées au nord ouest du site, on retrouve aussi les traces de civilisations antérieures. Cette ville représentait jadis, un très important carrefour d’échange entre les peuples issu du désert de passage en caravane et la culture méditerranéenne.

Le musée de Zarzis

C’est l’un des derniers nés des musées en Tunisie,  ce musée aménagé au sein d’une église, abrite des collections anthropologiques et archéologiques remontent aux différentes strates de civilisations qui se sont succédées et issus de la presque île de Zarzis.

Zarzis est le chef-lieu d’un périmètre profondèment ancré dans l’histoire, densément peuplé par une population industrieuse qui s’est investie aussi bien dans le travail de la terre que dans la domestication des ressources maritimes et cela depuis la nuit des temps. Résultats : un fabuleux héritage sous forme de legs historique et archéologique et de savoir faire exposés dans ce musée aménagé dans l’ancienne église Notre Dame de la Garde, édifiée au début du XXe siècle.

Le musée de Zarzis a une approche très originale. Les collections qui sont exposées dans ce musée présentent au public des objets provenant de fouilles effectuées dans les différents sites archéologiques de la presque île de Zarzis et qui remontent aux différentes civilisations qui se sont succédées en terre tunisienne. Dans une deuxième partie, on propose au visiteur peut faire connaissance avec le genre de vie des Akkaras (la population de la presqu’île) dans leurs rapports ancestraux avec la terre, avec la mer et …avec les autres, à travers le commerce.

Horaires d’ouverture:
Du 16/09 au 31/03 : 09.30 – 16.30
Du 01/04 au 15/09 : 09.00 – 13.00 / 16.00 – 19.00
Fermé le Lundi

Droits d’entrée: 7 dt

Le site de Chammakh

Ce site archéologique se situe sur la route même reliant la Zarzis à Djerba à treize kilomètres au Nord de la ville. Victime d’un urbanisme galopant, Malheureusement, la nouvelle ville a finit par recouvrir entièrement les traces de la ville antique.

La grande mosquée de zarzis : Au  16ème siècle, l’origine de cette mosquée remonterait à un mausolée édifié en l’honneur d’une femme farouche combattante qui a vengé la mort de son mari et de ses enfants. Originaire de la tribu des Accaras, des caravaniers venus d’orient, elle était exécutés par une tribu rivale venant de Libye, les Nouails.

L’aéroport

Mis en exploitation en 1970 L’aéroport international de Djerba-Zarzis (code AITA : DJE • code OACI : DTTJ) dessert l’île de Djerba, Houmt Souk et plus généralement tout le sud-est du pays. Situé à 9 kilomètres à l’ouest de Houmt Souk, Il a été conçu pour améliorer l’attractivité touristique de Djerba. Sa superficie est de deux cent quatre vingt quinze hectares et d’une capacité de quatre millions de passagers par an. Son activité est en effet liée essentiellement à l’acheminement de touristes venant visiter Djerba et sa région. L’aérogare s’étend sur soixante treize m2 et se trouve complétée par une nouvelle aérogare, qui sur trois niveaux couvre une superficie de cinquante sept m². L’aéroport est géré par l’Office de l’aviation civile et des aéroports (OACA) tout comme la grande majorité des aéroports tunisiens.

Descriptif technique

Nom de l’aéroport : AEROPORT INTERNATIONAL DE DJERBA ZARZIS
Date de la mise en exploitation : 1970
Superficie de l’aéroport : 295 Ha.
Surface Aérogare : 73 000 m²
Emplacement géographique : 9 kms à l’Ouest de Houmet Souk
Effectif OACA 2009 : 306 personnes
Capacité aérogare passagers : 4 000000 Pax
Climat de la région : ( C° ) Janvier : min. 8,8 max. 15,9( C° ) Juillet : min.21,9 max. 31,9
Adresse : Aéroport International de Djerba Zarzis – 4120 Djerba
Téléphone : + 216 75 650 233
Fax : + 216 75 650 585
ARINC : DTTJYDYX
Code IATA : DJE
Code OACI : DTTJ
Aire de stationnement avions :
Surface : 126 000 m²
Nombre de postes : 22
Nombre de pistes: 1
Piste 1 : 09 / 27 3 100 X 45 m

Situation de géographique de Zarzis:

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