Vacances et découverte: au fil de l’eau
Bienvenue à bord avec le Groupement pour le Tourisme Fluvial et le Comité Régional du Tourisme. « Tourisme fluvial en Franche-Comté » (diffusée gratuitement à 25000 exemplaires) est l’outil indispensable pour des vacances réussies sur l’eau, mais aussi sur la terre, au coeur des paysages comtois. Elle est le fruit d’une étroite collaboration entre le GTF, le Comité Régional du Tourisme et les différents membres de la filière du Tourisme Fluvial. Elle vous permettra de découvrir les richesses touristiques de nos vallées et les secrets de la navigation en eau intérieure.
Entre Alsace, Suisse et Bourgogne, la Franche-Comté ouvre ses 330 km de voies navigables aux plaisirs multiples du tourisme fluvial. L’axe de la Saône (Petite Saône et Canal de l’Est) et l’axe du Doubs (rivière Le Doubs et Canal du Rhône au Rhin) captent la navigation venant du Nord de l’Europe et forment un V dont les branches se rejoignent à l’entrée de la Bourgogne pour conduire au Rhône et à la Méditerranée. Découvrir ces deux vallées à bord d’un bateau c’est, sans aucun doute, une des façons les plus agréables de passer des vacances originales en naviguant au cœur d’une nature paisible à la rencontre de villages pittoresques et de cités historiques.
La navigation est variée, tantôt en canal, tantôt en rivière naturelle et le parcours est jalonné d’escales invitant à la découverte d’un patrimoine authentique et d’une gastronomie alliant la sincérité à une simplicité traditionnelle et chaleureuse.
De nombreuses possibilités de location de bateaux sont offertes à qui veut goûter, l’espace de quelques heures ou de quelques jours, au plaisir de prendre la barre avec sa famille ou un groupe d’amis. Mais il n’est pas indispensable de naviguer pour apprécier le charme des vallées franc-comtoises : les berges et les chemins de halage attirent promeneurs, randonneurs et pêcheurs qui trouvent là un cadre de nature et de tranquillité propice à la détente et aux loisirs. Enfin, sous quelque tonnelle ombragée, l’épicurien qui sommeille en chacun d’entre nous saura savourer l’ambiance bon-enfant d’un petit « Bistrot de la Marine » ou d’un « Rendez-vous des Pêcheurs »…
Vous trouverez les coordonnées des loueurs de bateaux dans les tableaux des ports et haltes, ainsi que dans les encarts publicitaires qui suivent.
Natura 2000
Construit l’avenir de l’homme en préservant la nature. Le réseau Natura 2000 a pour objectif la conservation de sites qui abritent des habitats naturels, ainsi que des espèces animales ou végétales rares ou menacées. La Vallée du Doubs et La Vallée de la Saône, dont la richesse du patrimoine écologique est reconnue au niveau national et européen, sont les plus vastes parmi 40 sites Natura 2000 présents en Franche-Comté, protégés par l’Union européenne.
MERVEILLES DE LA VALLEE DU DOUBS
Entre Hyèvre-Paroisse et Deluz, le Doubs emprunte une vallée étroite où se succèdent forêts et prairies naturelles, falaises et éboulis. Sur les 2330 hectares de la Vallée du Doubs, l’ensemble des formations forestières offre un grand nombre d’essences feuillues, érable, orme des montagnes, tilleul, chêne, charme, merisier, frêne, hêtre… auquel font écho une multitude de prairies, à la flore remarquable : primevère oreille d’ours, protégée au niveau national, anthyllide des montagnes, oeillet bleuâtre, orlaya à grandes fleurs, qui bénéficie d’une protection intégrale en Franche-Comté… Entre ces hautes herbes, toute une faune a élu domicile : lézard vert, couleuvre d’esculape, crapeau sonneur à ventre jaune, autant d’espèces protégées. Alors que les falaises accueillent les nids du faucon pélerin et du grand corbeau, les grottes abritent une importante population de chauves-souris.
Quant à la rivière, on y trouve 31 espèces de poissons, dont trois sont d’intérêt communautaire. Cet effectif est l’un des plus élevés du réseau hydrographique français.
LE VAL DE SAÖNE, UN RESERVOIRE DE RICHESSES ECOLOGIQUES
Prairies et forêts alluviales, caractérisées par une grande diversité d’espèces animales et végétales souvent menacées, les 13400 hectares de la Vallée de la Saône s’étendent des confins des Vosges (Jonvelle) à ceux de la Côte-d’Or (Broye-Aubigney-Montseugny). Les prairies non cultivées, vierges d’engrais, ont su préserver des espèces végétales menacées, telles la gratiole officinale et la stellaire des marais. On y trouve également des « oiseaux rares », comme le râle des genêts (appelé à l’origine « crex crex », en référence à son gazouillis spécifique).
L‘intérêt de conserver ces habitats est de prévenir des nombreux risques, aux inondations, au boisement intensif (qui fait fuir le courlis cendré, amateur de vastes prairies !) ou à la pollution liée aux pesticides.
C’est pourquoi Natura 2000 met en place des contrats entre l’État et les agriculteurs, dans lesquels ces derniers s’engagent à adapter leurs pratiques, pour préserver les espèces menacées par exemple, en pratiquant une fauche retardée, où commençant la fauche par le centre au lieu de la périphérie du champ… En contrepartie, l’État verse une compensation financière aux cultivateurs. Les sites de Natura 2000 ne sont donc pas des « sanctuaires de la nature » où l’homme serait exclu, mais au contraire, des exemples de conciliation constructive entre ces activités et la nature.
Partir sur les chemins… à bicyclette!
De Baume-les-Dames à Besançon, la vallée du Doubs est des plus pittoresques, vue depuis le bateau. Mais on peut aussi la découvrir à bicyclette en suivant de petites routes peu fréquentées par les automobiles. Le parcours est d’une trentaine de kilomètres au total. Il se fait en rive gauche du canal de Baume-les-Dames jusqu’à l’écluse 40 et longe ensuite la rivière. Au premier pont, on change de rive (écluse 42) pour reprendre la rive gauche à Varie.
Les villages se resserrent à l’approche de Besançon: Vaire-Arcier (château et jardin à la Française inscrits à l’inventaire des Monuments Historiques ouvert au public du 1/7 au 30/9, pisciculture), Vaire-le-Petit, Novillars (papeterie, commerces), Roche-lez-Beaupré (commerces, restaurant), Thise (aérodrome), Chalèze (restaurant), Chalezeule (centre commercial, piscine et camping municipaux de Besançon) et enfin Montfaucon avec les ruines de son château-fort du XIe siècle et son hameau de La Malate ( aqueduc romain, auberge au bord du Doubs).