Blagnac, Haute-Garonne, Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrenees, FraBlagnac, dont les habitants sont appelés les Blagnacais, est une commune du département de la Haute-Garonne et de la région Languedoc-RoussillonMidi-Pyrénées en France. Située dans la banlieue de Toulouse, elle est une ville résolument tournée vers l’industrie aéronautique comme l’attestent notamment l’aéroport de Toulouse-Blagnac, le siège de la société Airbus et le musée aéronautique Aeroscopia. Blagnac est une commune qui fait partie de l’unité urbaine de Toulouse, située au nord-ouest à 7 km de la place du Capitole, elle en est une des villes les plus importantes. La commune est établie sur la première terrasse de la Garonne sur une superficie de 1 688 hectares. Son altitude varie entre 119 et 153 mètres. Il est bon à savoir que les habitants sont appelés aussi Caouec. Ce nom désigne par extension toutes les personnes ayant grandi à Blagnac.

HYDROGRAPHIE

La Garonne et son affluent le Touch qui servent de frontière naturelle avec la commune de Toulouse, traversent la commune avec le Riou qui est un autre affluent de la Garonne long de 5 km.Blagnac, Haute-Garonne, Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrenees, Fra

CLIMAT

Son climat est tempéré océanique, à influences méditerranéenne et continentale, qui se caractérise par un été sec et chaud, un hiver doux et un printemps marqué par de fortes pluies et des orages violents. Les vents dominants sont, par ordre d’importance, le vent d’ouest (amenant généralement l’humidité de l’océan Atlantique), le vent de sud-est (aussi appelé vent d’autan, plutôt chaud et sec) et le vent du nord, nettement moins fréquent et généralement froid et sec.

HISTOIRE

C’est par l’archéologie que le passé le plus ancien de Blagnac est connu ; alors, les recherches dans le domaine révèlent la présence des hommes de la préhistoire, des Celtes et des Gallo-Romains. La tradition veut que saint Exupère, sixième évêque de Toulouse, ait choisiBlagnac, Haute-Garonne, Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrenees, Fra Blagnac comme lieu de repos, y soit mort et y ait été enseveli, vers 415. Au cours du VIe siècle, sa tombe est redécouverte et ses restes transportées à Saint-Sernin de Toulouse. C’est aux chanoines de cette même église que le comte de Toulouse attribue Blagnac en 1100. A la suite de la croisade des Albigeois, la ville entre dans le domaine royal en 1270 puis, en 1307, est cédé par Philippe le Bel au chevalier quercinois « Géraud Balène ». A cette date, Blagnac est le chef-lieu d’une seigneurie qui s’étend de part et d’autre de la Garonne sur une douzaine de villages. Vers la fin du XIVe siècle, la seigneurie passe pour trois cents ans aux mains des Devoisins  qui s’affirment clairement barons de Blagnac. Les derniers barons sont les Amieu au XVIIIe siècle, jusqu’à la Révolution de 1789.

PATRIMOINE

L’église Saint-Pierre : la ville de Blagnac a conservé son église issue de son passé médiéval, et dont la première mention se situe en 1098, mais on a une idée peu précise de ce qu’elle était à cette époque. Des trous au-dessus du chœur actuel pour les cordes des cloches, prouvent que l’église avait un clocher-mur tourné vers la Garonne sur la façade Est. Construite de briques et de galets, c’est à partir de 1387 sous les Devoisins, qu’elle prend son allure gothique dans son aspect extérieur : abside de forme polygonale et fenêtres en arc brisé…L’intérieur gothique de l’église présente une nef voûtée avec croisée d’ogives et les chapiteaux sont décorés de sculptures représentant la Création. Quant à la chapelle Saint Jacques, elle fut dédiée à cette famille, dont on peut voir le blason sculpté sur un des chapiteaux. Les baies du clocher, construit au XVIe siècle, sont couvertes d’arcs en plein cintre et d’arcs en mitre, ce qui lui donne une ressemblance avec celui de Saint-SerninBlagnac, Haute-Garonne, Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrenees, Fra. Cette église dont les peintures et vitraux intérieurs sont du XIXe siècle, a été inscrite à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques.

La chapelle Saint-Éxupère : datant du XVe siècle et complétées au XIXe, les peintures murales de l’ancienne racontent la vie de saint Éxupère, 6e évêque de Toulouse qui aurait fait construire une petite maison à cet emplacement pour y décéder vers 415.

Le monastère des Dominicaines: ce monastère est composé par un imposant bâtiment, une chapelle et un château du XVIIe siècle. Jean d’Aldeguier, issu d’une famille noble de Millau, grand trésorier de la généralité de Toulouse, achète les terres à Isabeau de Voisins. Passé aux mains de différents propriétaires issus de la haute bourgeoisie et de la noblesse toulousaine, il est finalement vendu en 1748 à Gaspard de Maniban, premier président au parlement de Toulouse. Ce dernier, désireux d’en faire une demeure confortable, entreprend des travaux d’aménagements qui lui ont causé beaucoup de dépenses.