Toulenne, dont les habitants sont appelés les Toulennais, est une commune du département de la Gironde, située dans le sud-ouest de la France, en région Aquitaine–Limousin–Poitou-Charentes. La commune se trouve sur la rive gauche de la Garonne, elle est de l’aire urbaine de Langon, située dans le vignoble des Graves, à 49 km au sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département et à environ 2 km à l’ouest de Langon. Toulenne est limitrophe de Fargues au sud-ouest et Preignac au nord-ouest. Sur la rive droite (nord) de la Garonne, se trouvent Verdelais et Saint-Maixant, respectivement au nord et au nord-est.
HISTOIRE
Toponymie : le nom de la commune est un mot composé qui viendrait du celte « Tol » signifiant impôt et de « lane » chemin désignant ainsi un lieu où étaient perçus des droits de passage.
Identité : Toulenne relevait, jusqu’au XVIIème siècle, du Diocèse de Bordeaux et de la Sénéchaussée de Guyenne, jouissant des privilèges accordés aux vins bordelais ; de plus les jugements suivaient la coutume de Bordeaux, alors que Langon et Bazas jugeaient selon le Droit Romain. Cet état de fait cessa lorsque la famille de Foix acquit la seigneurie de Toulonnais et la réunit avec celle de Langon. Après l’occupation Anglaise et jusqu’au XVIIIème siècle l’activité du village se concentrait au « Bourg », quartier de l’Eglise et du port qui était très actif et où on embarquait les vins Bordelais. De petits ateliers de tonnellerie existaient dans la commune à la même époque. La construction d’un axe de communication important eut lieu au XVIIIème siècle : la Route Nationale (RN113) qui passait à l’écart du Bourg, ainsi la vie du village se déplaça-t-elle peu à peu. Cet élément associé à la perte des privilèges sur les taxes d’embarquement a porté un coup fatal au port. Au XIXème Siècle la construction de la voie ferrée a largement contribué de modifier les pôles d’attraction de la commune, la Route Nationale devenant son épine dorsale. La vocation de Toulonnais a été de tout temps essentiellement agricole : la vigne bien sûr, la forêt dont l’exploitation était confirmée par l’existence de plusieurs scieries, et les cultures maraîchères, surtout les asperges et les salades.
GASTRONOMIE
Les produits de Terroir se caractérisent par leurs saveurs qui émerveilleront vos papilles. Vous êtes invités à venir goûter nos traditions culinaires, en dégustant nos poissons et notre gibier. Arrosez le tout des vins de Graves et de Sauternes. Vous ne pourrez éviter la cuisine typiquement bordelaise et les spécialités régionales suivant les saisons :
- la lamproie à la bordelaise ou au Sauternes
- l’alose fraîchement pêchée
- la palombe rôtie ou en salmis
- les escargots
- l’entrecôte (bœuf de Bazas oblige) grillée aux sarments de vigne
Parmi les monuments historiques du village, nous citons le plus important qui reste l’église Saint-Saturnin, le reste du patrimoine se trouve aux environs du village, notamment à Langon, Saint-Maixant, Fargues, Sainte-Croix-du-Mont et Verdelais.
L’église Saint-Saturnin : c’est une église néogothique qui fut reconstruite en 1833 sur la base d’une nef datant du XIIe siècle : un porche à deux entrées, surmonté d’un clocher, a été ajouté au corps du bâtiment roman mais les deux accès de ce porche ne communiquent pas avec la nef de l’église. L’église primitive, implantée au dessus du port, date de l’époque romane qui date du XIe siècle, relevait du chapitre de Cadillac. Au Moyen-âge, Fargues et Toulenne formaient une seule paroisse. De la première église romane à nef unique, seule l’abside voûtée en cul de four demeure. Exception faite de la sacristie actuelle qui date du XVIIIe siècle, tous les agrandissements, aménagements et décors intérieurs de Saint-Saturnin datent du XIXe siècle. Jugée trop petite pour l’accueil des fidèles, l’église est alors pourvue de deux bas côtés aux plafonds lambrissés et peints (1838 ) ; le voûtement de la nef est réalisé ainsi que le percement d’une entrée dans l’axe de la nef. Enfin, a eu lieu de la construction du clocher par l’architecte Coullaud dans le pur style néo-gothique qui vient de connaître en 1851/1852 ; en 2010, une restauration lui a été réservée à l’initiative de la municipalité, sous la direction de l’architecte du patrimoine, Mr Mogendorf.