Marnes-la-Coquette, dont les habitants sont appelés les Marnois, est une commune française, la moins peuplée des communes du département des Hauts-de-Seine, avec 1 673 habitants selon le recensement de 2013. Elle appartient à la région Île-de-France, se trouvant à l’ouest de Paris, entre le parc de Saint-Cloud et la forêt de Fausses-Reposes, cette commune très boisée s’est développée autour du domaine de Villeneuve-l’Étang ayant appartenu à Napoléon III.
SITUATION ET RELIEF
La commune se trouve entre deux collines boisées : d’un côté la forêt de Fausses-Reposes, de l’autre le coteau portant le parc de Saint-Cloud. Une partie du sol est marneux, d’où le nom. C’est l’une des communes les plus boisées de la région parisienne, couvrant une superficie de 348 hectares ; l’altitude varie entre 105 et 178 mètres.
CLIMAT
Le climat de Marnes-la-Coquette est semblable à celui de l’Île-de-France qui est de type océanique dégradé. Les stations d’observation d’Orly et de l’aéroport de Vélizy-Villacoublay, sont les plus utilisées pour la météorologie à Marnes-la-Coquette. Le climat dans les départements de la petite couronne parisienne est caractérisé par un ensoleillement et des précipitations assez faibles.
PATRIMOINE
La commune comprend de nombreux monuments répertoriés à l’inventaire général du patrimoine culturel de la France
Lieux et monuments
- L’église Sainte-Eugénie : inscrite à l’inventaire des monuments historiques le 21 décembre 1993, cette église fut construite en 1859-1860 aux frais de napoléon III.
- Mémorial de l’Escadrille La Fayette : inauguré le 4 juillet 1928, le Mémorial a été Érigé en mémoire des aviateurs français et américains, tous volontaires de l’Escadrille La Fayette engagés durant la Première Guerre mondiale, dont le Major Raoul Gervais Lufbery (1885-1918), l’un des As, comptant 17 victoires homologuées. Constitué d’un « arc monumental », ce monument est situé au 5, boulevard Raymond Poincaré.
- Haras de Jardy : c’est le plus grand centre équestre de France, il est la propriété du Conseil général des Hauts-de-Seine et a été créé en 1891 par Edmond Blanc, le plus grand propriétaire-éleveur de chevaux de course de la Belle Époque. Marcel Boussac racheta ce haras et perpétua la réputation internationale des chevaux de course issus de cet élevage.
- Musée des Applications de la Recherche : construit entre 1852 et 1930, ce monument abrite le musée scientifique, qui retrace la lutte contre les maladies infectieuses à l’aide de photographies, de documents originaux, de matériels venant des collections du musée Pasteur, enrichies d’un don important de la famille de Gaston Ramon. Ouvert au public au 3, boulevard Raymond Poincaré et 3, avenue Pasteur.
- La mairie : abritant la mairie, ce bâtiment fut construit en 1849 et agrandi en 1888, a été inscrit à l’inventaire des monuments historiques.
- Le Château de la Marche : les plus anciennes mentions du château datent du XVe siècle. En 1718, le financier John Law acquiert le domaine et son château, ensuite, en 1785, c’est la reine Marie-Antoinette qui devient propriétaire et l’annexe au château de Saint-Cloud. Le château est vendu comme bien national en 1794. Le domaine est organisé en champ de course pour steeple-chase de 1851 à 1898, date à laquelle une usine à glace est installée dans la partie est qui correspond à l’ancien
hippodrome, face aux étangs (trois jusqu’en 1935, deux actuellement). En 1914 la propriété est divisée en deux. En 1928 la Compagnie des agents de change de Paris acquiert l’ensemble qui deviendra un stade orienté vers le tennis et le football. Propriété du Crédit Lyonnais ensuite, le stade sera en 2011 divisé entre le Crédit Agricole (propriétaire de LCL) pour une opération immobilière, Villa Eugénie et Villa Louise, les étangs devenant propriété du Conseil Général des Hauts de Seine et de la commune de Marnes-la-Coquette pour le reste du stade avec délégation d’exploitation à Forest Hill. La partie ouest conserve le château jusqu’en 1937 où un lotissement de 200 lots de 520 m2 environ pour la construction est aménagé. La vente du château correspondant à une douzaine de lots s’avérant impossible, il est alors détruit au printemps 1938 pour créer l’actuelle Avenue de Chamillard du Domaine de la Marche.