Garches est une commune française située dans le département des Hauts-de-Seine en région Île-de-France. C’est un lieu résidentiel comprenant de nombreux pavillons, étant située sur le versant d’un coteau, entre le parc de Saint-Cloud et le bois de Saint-Cucufa. Commune de la banlieue ouest de Paris, à 11,9 kilomètres à l’ouest de la cathédrale Notre-Dame de Paris, elle a une altitude de 98 m pour le point le plus bas, et 162 m pour le point le plus élevé.
HISTOIRE
Le village est mentionné pour la première en 1170 ; des traces d’habitats préhistoriques des époques paléolithique et néolithique ont été relevées au début du XXe siècle dans une sablière. L’église fondée par Robert de la Marche, fut, en 1297, la première dédiée à saint Louis qui avait été nommée, un an auparavant. Accroissement du village au XVIIIe siècle, avec l’extension des vignobles. Le village est très endommagé lors du siège de Paris en 1870. C’est l’ancien relais de chasse de Charles X dans le Parc de Saint-Cloud, comme elle a connu de nombreux lotissements dans la période 1875-1892, sans oublier l’arrivée du chemin de fer en 1884 et percement de la rue menant de la gare à l’église.
CLIMAT
Comme le climat de l’Île-de-France , celui de Garches est de type océanique dégradé, pour lequel, les stations d’observation les plus utilisées pour la météorologie, sont les stations franciliennes de Météo-France : Orly et aéroport de Vélizy-Villacoublay. Le climat dans les départements de la petite couronne parisienne est caractérisé par un ensoleillement et des précipitations assez faibles.
PATRIMOINE
- L’église Saint-Louis : sa construction a débuté dès la canonisation de saint Louis en 1298, comme en témoigne la plaque commémorative à l’entrée de l’église. C’est la première église en France à être consacrée à saint Louis. L’église d’origine, construite en 1209 a été partiellement détruite en 1871 lors de la bataille de Buzenval. L’église que l’on voit aujourd’hui fut reconstruite en 1876 par l’architecte Blondel et l’entrepreneur Tillet. Sa restauration a débuté en 1980 par les vitraux du 19e puis en 1983 par la restauration de l’orgue d’origine, totalement rénové et agrandi. La flèche a été reconstruite en 1988, la Croix a été bénie en 1989, le tympan sculpté en 1990, la rénovation de l’intérieur en 1995 suivie de celle des façades. Une cloche, datée de 1787, a été classée à l’inventaire des monuments historiques.
- Monument commémoratif des combats de 1871 : ses monuments commémorent les combats du 19 janvier 1871, au nord de Garches, lorsque les Parisiens assiégés ont tenté de forcer le blocus Allemand pour rejoindre les troupes Françaises de Versailles.
- La maison de Louis Pasteur : c’était en 1884, que Louis Pasteur utilisa une propriété de Villeneuve-l’Étang pour ses recherches. Cette propriété est, actuellement, une annexe de l’Institut Pasteur et se trouve sur le territoire voisin de la commune de Marnes-la-Coquette.
- L’école : les bâtiments de l’école primaire Pasteur B ont été construits en 1907 par L. Larlat, architecte communal et par Beaudoin, entrepreneur, et surélevés d’un étage en 1908 ; en 1930, les préaux ont été supprimés.
- Fondation Casimir Davaine : construite entre 1870 et 1880 pour Casimir Joseph Davaine (1812-1882), cette maison se trouve au 23 avenue de Brétigny. Elle a été léguée en 1891 par la veuve de Davaine à l’Assistance publique pour y créer un centre de convalescence pour filles entre 4 et 12 ans.
- Cité ouvrière du docteur Debat : elle a été construite à proximité du laboratoire Debat de 1947 à 1956 par l’architecte René Crevel. Elle comprend sur deux hectares une salle des fêtes, une garderie d’enfants, un tennis et une vingtaine de maisons pour loger cinquante familles du personnel du laboratoire. Des fresques exécutées en 1954 par Clément Serveau ornent certaines maisons.
- L’ancien hospice Brézin : l’école primaire Pasteur B se compose de bâtiments qui ont été construits en 1836. Les toitures et les façades de l’ensemble des bâtiments ainsi que la chapelle ont été classées à l’inventaire des monuments historiques. Il est à rappeler qu’il ne faut pas confondre ces bâtiments avec ceux de l’hospice de la Reconnaissance, construit entre 1837 et 1846 par Pierre Gauthier, prix de Rome, sur un terrain et avec des fonds légués à l’Assistance publique par Michel Brézin. L’hospice est transformé en hôpital et de 1932 à 1936, l’hôpital Raymond Poincaré est construit à l’arrière et à l’est de l’hospice.
- Le parc du domaine des quatre-vents : Présentant des jardins remarquables, le parc, se trouve au 29 bis rue du 19 janvier.
