Noailles, Oise, Nord-Pas-de-Calais-Picardie, France, mediathequ

Noailles est une commune du département de l’Oise située dans la région Nord-Pas-de-CalaisPicardie en France, en étant fortement marquée par le passage de la route nationale 1, qui relie Paris à Calais, par Beauvais (aujourd’hui RD 1001) et autour de laquelle s’est construit le centre-bourg. Noailles est également le point de départ de la RD 2 qui dessert le Pays de Bray, vers l’ouest, de la RD 115 en direction de Chaumont-en-Vexin, au sud-ouest et enfin de la RD 137, qui bifurque vers Mouchy-le-Châtel puis la vallée du Thérain, et se prolonge vers Cauvigny en RD 44.

Du côté de l’hydrographie, elle est traversée par le ru de Boncourt, qui rejoint le ruisseau le Sillet au Moulin de Conflans. Un ancien marécage s’étendait entre le site de l’ancienne fonderie et le bois d’Epermont au sud-est.

PATRIMOINENoailles, Oise, Nord-Pas-de-Calais-Picardie, France, patrimoine

  • L’église Saint-Lucien

On ne peut pas passer sans raconter l’histoire de cet édifice, qui dit : issu d’une illustre famille de Rome, consacré évêque vers 250 par le pape saint Clément qui l’envoya dans les Gaules avec saint Denis et saint Rieul afin d’évangéliser ces contrées, saint Lucien fut le premier évêque de Beauvais. Vers 290, l’empereur romain Dioclétien imposa une persécution dans tout l’Empire et le préfet local, ayant appris les conquêtes de l’Evangile dans le Beauvaisis, décida d’y mettre un terme. Sur la colline de Montmille, saint Lucien fut battu de verges puis, devant son refus persistant de renier sa foi, un soldat lui trancha la tête. La légende raconte que saint Lucien alors se releva, prit sa tête dans ses mains, et marcha vers la ville de Beauvais. Ayant traversé la rivière du Thérain à Miauroy sur un drap miraculeusement raidi sous ses pieds, il s’arrêta à environ un quart de lieue de Beauvais, semblant indiquer ainsi l’emplacement où il voulait que son corps fût inhumé. Cette église, comme 25 autres églises et paroisses du diocèse, est dédiée à saint Lucien. Située à l’extrémité nord-est de la commune, sur les pentes du bois du Larris, dans le quartier de Longvillers, elle avait conféré à ce dernier, lorsqu’il était avec Boncourt l’un des deux hameaux de la même paroisse, le statut de chef-lieu. Le clocher, couvert d’ardoise, a été bâti en 1557, mais les moellons dont sont faits les murs de la nef, et qu’on extrayait encore au début du siècle dans le bois du Larris, sont pour certains, dans le mur nord de la nef, appareillés en « opus spicatum ».

  • L’hôtel de villeNoailles, Oise, Nord-Pas-de-Calais-Picardie, France, hotel de v

C’est en 1835 que fut lancé le projet de construction d’une mairie définitive pour la ville de Noailles. Le mérite du projet revient à la vicomtesse de Noailles, qui par lettre de Paris en date du 20 janvier 1835, offrit à la municipalité de lui faire concession gratuite et perpétuelle des deux premières travées de la plus grande des halles pour qu’un hôtel de ville y fût édifié. Le 8 mai 1835, l’architecte Constant DUVAL, de Beauvais, déposa le projet qu’on lui avait demandé d’établir. Un second architecte, M. DARDAILLON, intervint pour les consoles, profils, chapiteaux extérieurs au-dessus du sol du premier étage.

  • Le relais de Blainville

construit par André Blainville vers 1750 sur le nouveau tracé de la route de Calais à Paris, le nouveau relais de poste devait initialement s’appeler « Boncourt », comme l’avait ordonné le roi en 1755, mais cette dénomination ne fut jamais suivie d’effet ; Le nom de son constructeur, André Blainville, s’imposa comme plus simple et plus juste. Aujourd’hui, malgré le passage du temps, Blainville n’a rien perdu de son identité, le bâti ayant conservé toute son authenticité.