Barbery est une commune du département de l’Oise située dans la région Nord-Pas-de-Calais–Picardie en France, se trouvant dans la plaine agricole du Valois multien, à une distance orthodromique de 6 km à l’est du chef-lieu d’arrondissement de Senlis, et de 47 km au nord-nord-est de Paris. L’ensemble de la commune est concerné par le site naturel inscrit de la vallée de la Nonette, et avec la totalité de son territoire, elle entre dans le parc naturel régional Oise-Pays de France créé par décret du 13 janvier 2004 et incorporant l’ensemble de la commune de Barbery. Au nord, la limite avec la commune voisine de Brasseuse est pour partie matérialisée par la chaussée Brunehaut, chemin rectiligne d’origine antique mais indatable, et aujourd’hui incorporé dans l’une des nombreuses variantes du chemin de Compostelle, qui va de Senlis à Soissons, mais n’existe plus en continuité.
- L’église Saint-Rémy: ce petit édifice à nef unique, est d’une facture un peu rustique, qui date pour l’essentiel du milieu du XIIe siècle, pour la nef, et du milieu du XVIe siècle, pour les parties orientales. Les deux premières travées de la nef ont été remaniées à l’époque moderne, et ont perdu leur intérêt, mais la troisième travée conserve une voûte d’ogives d’origine, et correspond à la base de l’ancien clocher, et en même temps à la première travée de l’ancien chœur. Vers le milieu du XVIe siècle, sa seconde travée a été remplacée par un petit transept et une abside à cinq pans, et l’église de Barbery offre ainsi l’un des rares exemples d’une église rurale avec transept de cette époque. Le style est gothique flamboyant, mais les influences de la Renaissance se manifeste à travers le retour vers l’arc en plein cintre. Le chevet se distingue par l’importance de ses surfaces vitrées. Le vitrail du chevet sort de l’atelier du Club du Vieux Manoir installé à l’abbaye du Moncel. Inscrite Monument historique par arrêté du 24 janvier 1978, l’église se trouve rue du général Taupin, face à la mairie.
- Le calvaire: La croix en fer est exposée en haut d’une colonne monolithique au chapiteau ionique. Cette colonne repose sur un pupitre évoquant un petit autel, supporté devant par deux colonnettes et présentant une plaque en marbre gravée d’inscriptions, situé devant la façade sud-ouest de l’église.
- La grange dîmière et le colombier de l’ancienne ferme de Montmartre : cette ferme récemment reconvertie en lieu de réceptions est une fondation du XIIe siècle de l’abbaye royale de Montmartre, dont elle dépendait. La grange aux dîmes a toutefois été reconstruite en 1653, selon une date gravée dans la pierre, sous une croix de Lorraine. Avec la restauration récente, elle a reçu un toit avec une charpente et des tuiles neuves, et des ouvertures supplémentaires ont été percées, ce qui ne fut pas favorable à l’authenticité du bâtiment. Le pigeonnier est de plan circulaire, construit en moellons, avec deux fenêtres d’envol et deux mille boulins carrés en pierre à l’intérieur. Les échelles pivotantes autour d’un arbre central ont été préservées. Elles permettaient d’accéder aux boulins pour enlever des pigeonneaux ou des œufs, ils se trouvent à l’entrée Est du village.
- L’ancien manoir: cette maison très ancienne conserve une tourelle d’escalier et des fenêtres hautes et étroites à l’étage, divisées horizontalement par un meneau en pierre. C’est aujourd’hui la boulangerie du village, sise rue du Général-Patton.
- La ferme des Tournelles– la ferme Saint-Nicolas – la ferme Maison Neuve : ce sont les trois autres grandes fermes de la commune, déjà présentes sur un plan de 1711, se composant de bâtiments d’un intérêt patrimonial certain, situées, dans l’ordre : rue des Tournelles – rue de Meaux, à l’extérieur du village et rue Émile-Valentin.