Raray est une commune du département de l’Oise située dans la région Picardie en France, se trouvant dans la plaine agricole du Valois, à 11 km au nord-est de Senlis et à 13 km à l’ouest de Crépy-en-Valois. La distance routière de Senlis est de 12 km, et Paris est éloigné de 52 km. La commune se compose du village qui lui a donné son nom, ainsi que du hameau de la Borde, situé à l’extrémité nord-est du territoire communal. Ce hameau se réduit à une ferme et quelques maisons
CLIMAT
Son climat est comparable à celui du Nord de l’Île-de-France. Située à 131 km de la Manche, Raray connaît un climat océanique dégradé, où on constate des précipitations réparties toute l’année, avec des maxima au printemps et en automne, le mois de février étant le plus sec, aboutissant à un total annuel des précipitations relativement modeste, comme par exemple 690 mm à Creil, avec une amplitude thermique moyenne entre l’hiver et l’été ne dépassant pas les 15°C.
PATRIMOINE
- Le Château de Raray : le bâtiment Renaissanceinitial date de 1522, dont ils ne subsistent que les façades du corps central, dont les fenêtres portent encore des traces de meneaux supprimés. Quant aux deux frontons des ailes latérales, vers l’est, ils datent des grands travaux d’embellissement exécutés pour le nouveau seigneur de Raray, Nicolas de Lancy, entre 1610 et 1620 : en segment de cercle, leurs tympans sont richement moulurées. Ils ont été remontés ici entre 1766 et 1781. Ce n’est donc que peu avant la Révolution que le château reçoit son visage actuel. Il fut le lieu de tournage en 1945 de certaines scènes du film La Belle et la Bête de Jean Cocteau.
- Haies cynégétiques : ces deux longues balustradesmonumentales au nord et au sud de la cour font la célébrité de Raray, et sont uniques en France. On les doit probablement au seigneur Nicolas de Lancy, et leur style indique clairement la fin de la Renaissance. Elles affichent le goût du seigneur pour la chasse, l’antiquité et l’Italie, s’inspirant effectivement de réalisations italiennes du XVIe siècle, situés sur la cour d’honneur du château
- Le Mur de clôture: Le parc du château est entouré par un mur d’enceinte datant de 1610-1620, dont l’élément le plus remarquable est la Porte Rouge au nord, contemporaine des balustrades.
- La Ferme du château: avec manoir du XVIe siècle et colombier. Elle est bâtie en pierre de taille blonde du pays, contrastant agréablement avec les deux échauguettes d’angle en encorbellement, qui sont en brique rouge, située sur la place à l’est du village (inscrite monument historique par arrêté du 22 août 1949.
- L’église Saint-Nicolas: c’est un petit édifice d’un style gothique flamboyant assez pur, qui a été bâti probablement au cours des années 1520 / 1530. Classée monument historique par arrêté du 28 novembre 1921, ses parties orientales réutilisent des structures plus anciennes, et le clocher en bâtière, ainsi que la voûte de la chapelle Saint-Joseph au rez-de-chaussée, remontent au milieu du XIIe siècle. A la fin du XIXe et au début du XXe siècle, l’église a bénéficié d’une restauration complète.
- Le Portail et enclos de l’ancien presbytère : il date de 1621et se présente dans un pur style Renaissance. Aujourd’hui mairie, il est inscrit monument historique par arrêté du 15 avril 1988.
- L’Ancienne orangerie du château : elle est située dans la rue Nicolas-de-Lancy.
- La tour: elle est haute de trente mètres, sise rue Nicolas-de-Lancy, au sud de l’orangerie. Construite entre 1901 et 1903 pour Henri de La Bédoyère, elle est d’une esthétique controversée, qui à l’origine, supportait une éolienne servant à remonter l’eau du puits. Détruite par une tempête en 1921, elle n’a pas été remplacée.
- La Ferme Parmentier: on l’appelle aussi la « petite ferme », située dans la rue Nicolas-de-Lancy / rue Jean-Cocteau, face à la ferme du château : Intéressante pour son petit manoir Renaissance du XVIe siècle avec des fenêtres à meneaux. Quand le marquis Henry de Barres devint seigneur de Raray en 1760, il réunit la petite ferme à la « grande ferme » en face.
- Les Pompes publiques: de telles pompes se trouvent, devant le manoir de la ferme du château et rue du Son, derrière l’église. Leur origine date d’avant l’adduction de l’eau potable dans les maisons, quand Raray a opté pour des pompes, solution moins onéreuse en l’absence de sources artésiennes, car ne nécessitant pas la construction d’une canalisation et d’une citerne. Ces pompes présentent un levier long de près de deux mètres, qui, avec le tuyau et son robinet, sont montés dans un bloc en pierre.