Quel que soit leur histoire, les villes fantômes constituent de véritables aubaines pour les photographes. Des décors parfois désolants aux allures de calme après la tempête laissent libre cours à l’imagination de l’artiste. Le ressenti légèrement glauque du parfum d’apocalypse laisse place à la fascination…
1- Bodie (Etats-Unis, Californie)
Probablement la ville fantôme la plus célèbre. Construite pendant l’époque de la ruée vers l’or, la ville a atteint une population de 10 000 habitants en 1880 puis a été progressivement abandonnée suite à plusieurs incendies.
2- Hashima (Japon)
Achetée par Mitsubishi en 1890 en raison de son important gisement de houille, cette île minière de 5 300 habitants fut abandonnée en 1974. Elle a été interdite d’accès jusqu’en 2009 mais peut aujourd’hui se visiter.
3- Pripiat (Ukraine)
Construite dans les années 1970 pour héberger les employés de la centrale nucléaire de Tchernobyl, cette ville de 50 000 habitants a été désertée après la catastrophe survenue à seulement 3 kilomètres de là.
4- Sanzhi Pod City (Taiwan)
Un projet de centre de vacances au design futuriste rapidement abandonné en raison du manque de financement et d’accidents pendant la construction.
5- Kolmanskop (Namibie)
Construite en 1908 par des colons allemands intéressés par l’exploitation du diamant, cette ville déserte est aujourd’hui une attraction touristique…
6- Craco (Italie)
Une ville médiévale fascinante qui est aujourd’hui le lieu de tournage de nombreux films (Quantum of Solace, La Passion du Christ…)
7- Varosha (Chypre)
Quartier de la ville de Famagouste et ancienne destination touristique … avant le conflit avec les turcs en 1974.
8- Agdam (Azerbaïdjan)
Ancienne ville de 50 000 habitants… qui ont tous fui lors de la Guerre du Haut-Karabagh (1988-1994).
9- Kadykchan (Russie)
Cette ville minière (charbon) a vu sa population chuter de 10 270 habitants en 1986 à 287 habitants en 2007.
10- Oradour-sur-Glane (France, Limousin)
Une partie du village a été conservée à l’état de ruine pour témoigner de l’horreur du massacre de sa population en 1944.