Cavaillon, dont les habitants sont appelés les Cavaillonnais, est une commune française, située dans le département de Vaucluse en région Provence-Alpes-Côte d’Azur, dans la vallée de la Durance, au sein du Parc naturel régional du Luberon, tout en étant considérée comme la capitale du melon en France et un ancien siège épiscopal. La ville est située dans la vallée de la Durance, au pied de la colline Saint-Jacques qui domine la plaine environnante et fait face aux Alpilles au sud-ouest et au Luberon à l’est.
Climat
Son climat est sous influence du climat méditerranéen, où les hivers sont doux et les étés sont chauds et secs, liés à la remontée en latitude des anticyclones subtropicaux, entrecoupés d’épisodes orageux parfois violents. La plaine alluvionnaire sur laquelle est construite l’agglomération s’inscrit dans la vallée de la Durance. La colline Saint-Jacques qui surplombe la ville et toute la vallée de la Durance est, comme une partie du Luberon et des Alpilles, un massif rocheux de calcaire urgonien. La neige est rare et les précipitations sont peu fréquentes.
Santé
- La clinique Saint Roch, qui est un centre chirurgical
- Le centre hospitalier intercommunal (CHI), qui dans son unité de Cavaillon, dispose de 252 lits répartis comme suit : médecine (hospitalisation complète) : 53 lits – chirurgie : 45 lits – soins intensifs : 4 lits – gynécologie obstétrique : 26 lits – soins de longue durée : 60 lits – maison de retraite : 57 lits (dont 30 lits de cure médicale) – hospitalisation de jour : 3 places – hospitalisation de nuit : 4 places
- Le centre de radiographie
La ville compte de nombreux généralistes et spécialistes, ainsi que plusieurs autres centres de soins.
Cultes
La commune compte les lieux de culte suivants :
- Eglises & chapelles catholiques, dont l’ancienne cathédrale
- Une synagogue pour le culte juif
- Quatre églises protestantes & évangéliques
- Une salle de prière pour le culte musulman
Tourisme et Patrimoine
Comme l’ensemble des communes du Luberon, le tourisme joue un rôle, dans l’économie locale est directement ou indirectement liée au tourisme qui joue un rôle assez important, comme dans l’ensemble des communes du Luberon où on peut considérer trois principales sortes de tourisme. Tout d’abord, le tourisme historique et culturel qui s’appuie sur un patrimoine riche des villages perchés, sur des festivals, et d’une manière plus inattendue sur le rayonnement international de l’histoire des Vaudois du Luberon (dans les églises protestantes en général, mais aussi chez les descendants des vaudois persécutés au XVIème siècle qui ont fait souche depuis cette époque dans plusieurs pays européens, mais également aux USA et en Afrique du sud). Ensuite, le tourisme détente qui se traduit par un important développement des chambres d’hôtes, de l’hôtellerie et de la location saisonnière, par une concentration importante de piscines et par des animations comme des marchés provençaux. Enfin, le tourisme vert qui profite des nombreux chemins de randonnées et du cadre protégé qu’offrent le Luberon et ses environs, tout en sachant qu’elle a obtenu 2 fleurs au concours des villes et villages fleuris.
Lieux et monuments
La ville est riche en vestiges archéologiques, en livrant l’entrée des anciens thermes romains dont on peut admirer
- Arc antique de Cavaillon: il est parmi les arcs d’intersection (du 1er siècle, déplacés au XIXe et remontés sur la place principale de la ville).
- L’ancienne cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran : elle est parmi les édifices remarquables, datant du XIe siècle.
- La chapelle Saint-Jacques du XIIe siècle
- La chapelle de l’hôtel-Dieu de 1755
- Le musée de l’hôtel-Dieu
- La synagogue de Cavaillon : elle fut construite au XVe, puis reconstruite au XVIIIe siècle.
- La colline Saint-Jacques : elle offre une vue surplombant la ville. De son sommet, la vue porte jusqu’aux Monts de Vaucluse, au Luberon, à la chaîne des Alpilles, à la vallée de la Durance, au mont Ventoux et aux dentelles de Montmirail.
- Le pont suspendu : ce pont fut construit en 1837.
- L’hôtel d’Agar : il est bâti depuis le XIIe siècle, sur les ruines de la ville romaine qui s’était développée au bas de la colline Saint Jacques. Tel qu’il apparait aujourd’hui, l’hôtel d’Agar comprend nombre d’éléments remarquables : tour gothique octogonale avec son escalier à vis et ses gargouilles, salles seizième et dix-septième ornées de plafonds peints – de cheminées à décors de gypses, petite façade Louis XIV donnant sur la place Cabassole. En outre, l’hôtel dispose d’un merveilleux jardin, riche de multiples trésors, l’un des rares intra muros de Cavaillon. Et l’un des plus anciens puisqu’on relève des traces de jardin depuis au moins deux millénaires. Les archéologues sont donc à la fête : restes d’un temple hellénistique avec ses enduits peints, d’un temple de Mithra et, surtout, le fameux « trésor de Cavaillon », considéré parmi les découvertes les plus importantes réalisées dans le Vaucluse en 2010, renfermant plus de 300 deniers d’argent en parfait état.
