Tourisme à Quimperlé, ville d’Art et d’Histoire, joyau posé au bord de l’Odet, plus jolie rivière de France, nous est dévoilé par l’un des guides conférenciers passionnés d’Histoire. Le site de Creac’h Gwen régale les sportifs (footing, tir à l’arc, escalade, tennis, optimist, kayak) et promeneurs, le cœur de la ville et notamment la Cathédrale Saint-Corentin enchante les amoureux de patrimoine, le Quartier de Locmaria ravit les férus d’art breton (faïences Henriot et broderies de Pascal Jaouen)… sans oublier les très belles propriétés comme le Château de Lanniron et ceux de Plomelin ou encore la Petite Cité de Caractère, Locronan, où tous les 4 ans en moyenne, le cinéma vient poser ses caméras dans le cadre du tournage d’un grand film…Terre de passion, vous invite à flâner… Au fil de ses rivières, à travers ses rues pavées, et ses escaliers de pierre…
DÉTENTE ET LOISIRS
Forêt Domaniale de Carnoët
Revivez la légende de Conomore, le Barbe Bleue Breton, ou celle de Saint-Maurice, le charmeur d’oiseaux en parcourant le plus vaste massif boisé de Cornouaille (750 ha), bordé par la paisible Laïta. A pied, à Vélo, à cheval ou en canë, pour les promeneurs comme les sportifs, des itinéraires ont été spécialement tracés pour vous révéler quelques secrets de la préhistoire et vous faire découvrir des paysages exceptionnels. Circuits des balades et randonnées disponibles à l’Office de Tourisme. Tout l’été, l’Office de Tourisme organise des sorties et randonnées à thème gratuites et accompagnées par des guides bénévoles. Programme des sorties et renseignements à l’Office de Tourisme.
Balades et randonnées dans le pays de Quimperlé
Du promeneur au grand sportif, profitez des 40km de chemins balisés, pour apprécier notre riche patrimoine.
Nous vous proposons ici 2 circuits de randonnée à Quimperlé : une randonnée sportive de 10km baptisée le « Circuit GLENMOR », et une randonnée découverte et originale dans la ville de Quimperlé. Topo-guides et autres circuits sont disponibles à l’Office de Tourisme
Au fil de l’eau
Situé au fond d’une ria ou remontent les grandes marées, Quimperlé est aussi parfois appelé le « Mont-Saint-Michel de la terre ». Ses trois rivières, l’Ellé, l’Isole et la Laïta, offrent un espace de découverte, sportif et ludique à la fois riche et original.
Le Canë-Kayak Club de Quimperlé
Il fonctionne toute l’année en Club et propose pendant les vacances scolaires des stages et sorties « de la rivière à la mer », au départ de Quimperlé Saint-Nicolas ou du Port du Pouldu. Stages en rivière, en mer ou en eaux vives (Automme-Hiver) ou simple location. A Quimperlé Saint-Nicolas, route du Pouldu. Ouvert tous les jours de 9h00 à 18h00. Renseignements et Tarifs au 02 98 39 24 17, en juillet et août, le reste de l’année au 02 98 96 32 67.
Croisières et Traversées
Balade sur la Laïta à bord de la vedette Sirène III, jusqu’au site de l’abbaye de Saint-Maurice. Le paysage passe progressivement au fil des 18 km de rivière, des buissons de roseaux aux rives boisées de la forêt de Carnët avant d’atteindre les plages de l’estuaire du Pouldu. Départ du port du Pouldu, de Guide-Plages, ou du Quai Brizeux à Quimperlé. Renseignements et réservations à bord de la vedette ou au 06 87 63 73 06.
PATRIMOINE
Un peu d’histoire
Quimperlé est une ville très ancienne. De nombreux mégalithes prouvent que la région fut assez densément peuplée au Néolithique. Mais c’est le site classique en Bretagne, d’un fond de ria qui explique la naissance d’une petite agglomération portuaire à l’époque romaine, sur la grande voit Nantes – Quimper. Le franchissement de la vallée est ici favorisée par un double gué, sur les rivières Ellé et Isole, dont la confluence constitue en outre un élément défensif. Mais cette défens sera insuffisante peur résister aux Vikings en 878. Ceux-ci ravagent en effet à Anaurot (ancien nom de Quimperlé), le monastère de Saint Gurthiern, qui suivait la règle irlandaise de Saint-Colomban. Pour ces temps obscurs, on est réduit à exploiter difficilement des vies de Saints Bretons légendaires.
Vers 1050, se produit l’événement à l’origine de la ville de Quimperlé : le comte de Cornouaille Alain Canhïart, fonde l’abbaye de Sainte-Croix à la frontière de son territoire, au carrefour de l’axe Est-Ouest et de celui de Carhaix à la mer ; acte autant religieux que ‘,i politique qui relayait vers le reste du duché la puissance montante de la maison de Cornouaille, bientôt appelée à la direction de duché= L’abbatiale romane au plan circulaire très original, est construite à la fin du Xles. Autour de ce qui devint une des plus puissantes abbaye de Bretagne, richement dotée, se développa très vite une agglomération, qui escalada les pentes de la « montagne » (plateau) Saint-Michel à la Basse-Ville fortifiée, monacale, aristocratique et centre du pouvoir politique, s’opposait la Haute-Ville, plus populaire, artisanale, commerçante et reliée au port.
La ville a participé à tous les évènements de l’histoire du duché : ainsi, est-elle fidèle au duc, est-elle ravagée par Duguesclin en 1373 à la suite de la Guerre de Succession de Bretagne. Au XVlle, la ville se transforme : les murailles peu efficaces face aux progrès de l’artillerie, sont démolies et permettent la construction d`un beau quai ; les hôtels particuliers de nobles ou d’anoblis se multiplient, pendant que l’emprise des couvents s’étend sur la ville. D’abord les Bénédictins de Sainte-Croix et les Dominicains de l’Abbaye Blanche vers 1251 établis près de la Laïta. Puis en Haute-Ville en 7653 les Capucins. Enfin, en 1665 les Ursulines. A la veille de la Révolution, Quimperlé avec plus de 4 000 habitants, est une ville assez importante. Sous la Révolution, la rivière Ellé cesse d’être une limite administrative, mais Quimperlé reste une ville de contact entre Finistère et Morbihan.
Sous-préfecture en 1800 (jusqu’en 1926), Quimperlé est au XIXe, un centre économique actif, qui s’industrialise : tanneries, moulins, papeteries, fabrique de machines agricoles, fonderie (et bientôt après 1920 conserveries alimentaires). Maïs l’arrivée du train en 1862 .ruine le port. A la fin du siècle, son sénateur-maire Savary engage de grands travaux d’urbanisme : nouvel hôpital, écoles, abattoir, halles etc… Néanmoins, la ville dans un environnement surtout agricole, progresse moins vite que d’autres. Pendant cette période, Quimperlé apporte beaucoup à la Culture bretonne, par Matilin an Dall (1789-1859), son plus célèbre sonneur de tous les temps, par Hersart de la Villemarqué, le père du Barzaz Breiz (1839) ou par le docteur Cotonnec, restaurateur de la Lutte Bretonne vers 1930.
Les maisons de Quimperlé racontent cette histoire, la rivière la chante, la forêt la chuchote à qui veut l’écouter. Le curieux peut les lire dans les lignes de la pierre, dans le bruit des pavés, Riche de ce passé, la « Cité des trois rivières’ accueille de très nombreux visiteurs. Le tourisme est en effet un complément essentiel à l’activité industrielle de la ville.
Sainte-Croix (classée)
L’église abbatiale de Sainte-Croix a été construite à la fin du XIe. Ce monument est remarquable par son plan cruciforme et circulaire et l’ampleur de ses volumes. L’écroulement du clocher (du XVlle), le 21 mars 1862 a entraîné la destruction d’une grande partie de l’église et sa reconstruction (plus ou moins) à l’identique. Sont restés intacts le choeur des moines, un « sommet de l’art roman » pour Y Bellancourt et la crypte, l’une des plus belles de Bretagne. A noter parmi le riche mobilier, la plus ancienne Mise au Tombeau de Bretagne (vers 1500) et un retable Renaissance (1541). Les bâtiments conventuels et le cloître sont aujourd’hui occupés par la gendarmerie.
Notre-Dame de l’assomption (classée)
Cette chapelle, appelée également Saint-Michel (depuis qu’elle a remplacé au Ville l’église du même nom sur la place) est un édifice gothique. Elle a été édifiée en 2 phases : la fin du Xllle pour la nef (gothique primitif). En 1373, l’église est ruinée par Duguesclin. Le choeur, le clocher et les porches (notamment le magnifique porche nord), sont reconstruits au début du XVe (gothique flamboyant). L’église conserve les plus anciennes sablières datées de Bretagne (1430) et une riche statuaire de vierges, sirène…
Maison des archers (classée)
Belle maison bourgeoise de 1550 environ, restaurée par un ancien président de l’Office de Tourisme, elle accueille des expositions temporaires. A côté, sans doute la plus ancienne maison de Quimperlé, ancienne échoppe ayant conservé son étal de pierre.
Rue Brémond d’Ars
Ancien quartier noble, une sorte de petit « Marais » quimperlois où s’alignent des hôtels particuliers du XVIe (du XVe même) ou du XIXes. Elle constitue une belle leçon d’architecture. A noter également les ruines classées de l’ancienne église Saint Colomban (Xle/XVIe).
Hôpital Frémeur et chapelle Sainte Eutrope (clamée)
Cet ancien hospice date du XVIe, il a succédé à une léproserie du Xllle. Il a conservé exceptionnellement sa structure médiévale: une longère accueillant les malades sur 2 puis 3 niveaux. Les portes ouvertes, ils pouvaient entendre la messe célébrée dans la chapelle accolée.
Pont Fleuri
Anciennement « Pen-Pont-Ellé°, il donnait accès à partir du Vannetais (l’Ellé est la frontière traditionnelle) a l’une des 3 portes de la ville basse fortifiée. De l’époque médiévale, il a conservé son aspect en dos d’âne, ses puissants éperons et deux de ses six arches (dont l’une tout récemment redécouverte).
Domaine de Trëvarez (saint-Goazec)
Parc floral et culturel. Au cour d’un parc de 85 ha., découvrez de nombreux jardins à thème où s’épanouissent au rythme des saisons d’exceptionnelles collections végétales. Lieu de promenade, de culture et de découverte, Trévarez organise tout au long de l’année de nombreuses manifestations florales et expositions.
Renseignements et réservations groupes : 02 98 26 82 79.
Atelier d’Estienne (Pont-scorff)
espace d’art contemporain du Pays de Lorient, qui vous propose des expositions temporaires dans un lieu ouvert et convivial où se rencontrent les artistes et le public. Renseignements au 02 97 32 42 13.
La cour des métiers d’art (Pont-Scorff)
Au cour d’un bâtiment historique, la cour des métiers d’art vous offre une sélection de créations artisanales contemporaines mises en scène sur 200 m2 de salies exposition-vente. Dans l’enceinte, six artisans exercent leur talent dans des ateliers indépendants et ouverts au public.
Entrée libre. Renseignements au 02 97 32 55 74.
