Le Patrimoine de Garges-lès-Gonesse, qui est une commune du sud-est du département du Val-d’Oise en France, située dans la banlieue nord de Paris, en Île-de-France, se manifeste dans quelques lieux et monuments peu nombreux:
Lieux et monuments
Le seul monument historique sur le territoire de Garges-lès-Gonesse, se compose de deux éléments distincts :
- Le Château de Garges ou Château Blondel : Grille du château, avec ses piliers en pierre de taille, date de 1775 et constitue un vestige du petit château qu’Augustin Blondel de Gagny (1695-1776), protégé de Jean-Baptiste de Machault d’Arnouville, avait acquis de la part de Jean-Joseph Palerne. Elle est située dans la rue de Verdun (inscrit monument historique par arrêté du 11 janvier 1944). Le réaménagement de l’édifice fut confié à Pierre Contant d’Ivry (1698-1777), également architecte-décorateur du château d’Arnouville. Le petit château de Garges, dit « Château Blondel », n’est plus entretenu par ses propriétaires successifs durant le XIXe siècle, et les bombardements alliés de 1944 sur l’aérodrome du Bourget voisin l’endommagent irrémédiablement. Il est démoli en 1952. L’annulation de son inscription au titre des monuments historiques n’intervient que postérieurement par arrêté du 17 décembre 1964. Le parc est loti et construit d’immeubles collectifs. Subsiste toutefois une fontaine de l’ancien parc du château.
- Pavillon du XVIIIe siècle, sis avenue de Stalingrad, au lycée de Garges: Ce pavillon est une petite maison à un étage et avec une mansarde, qui date de 1755, et qui a probablement servi de pavillon de musique. La fenêtre italienne à l’étage annonce le style néoclassique.
Autres édifices du patrimoine
- L’église Saint-Martin, rue Marcel-Bourgogne : C’est un bâtiment sans caractère remontant au XIIIesiècle pour ses éléments les plus anciens. De plan rectangulaire, l’église se compose d’une nef de trois travées avec des bas-côtés au nord et au sud, ainsi que d’un chœur au chevet plat de deux travées, accompagné de deux collatéraux. Le clocher s’élève au-dessus de la troisième travée du bas-côté nord. Malgré les restructurations du XVIIIe siècle, les baies et les arcades faisant communiquer nef et bas-côtés restent en arc brisé. La nef dispose d’un plafond en bois; les bas-côtés sont voûtés d’arêtes. Le retable du XVIIIe siècle, en bois sculpté, présente le style Rocaille et est classé au titre des objets, sans oublier, le tableau qui a été volé le 5 août 1983. L’église a été entièrement rénovée en 2008 et 2009. Les cryptes de l’église, qui datent bien avant 1100, recèlent des tunnels et de vieux sarcophages, certains de ses ossements ont été transférés au Vatican, les cryptes sont nombreuses dans la rue.
- Le Fort de Stains: Sa construction a été commencé le 13 juillet 1874 et aujourd’hui désaffecté, c’était un des forts du système Séré de Rivières pour la défense de Paris. Devenu propriété communale, le fort ainsi que ses abords furent l’objet d’un projet d’aménagement en parc paysager et de loisir dès le milieu des années 1950 mais pris une forme définitive vers 1971. Envahi par la nature, le fort est de nos jours un lieu de flânerie et de jeux.
- Le Monument aux morts: cette sculpture rend hommage aux morts de la Première Guerre mondiale. Datant de 1924, il se situe au centre du cimetière, qui se situait jusqu’à l’année 1850 en lieu et place du presbytère actuel (rue de Verdun). Dans la partie la plus ancienne du cimetière on y trouve les sépultures des membres de la plus ancienne famille gargeoise : la famille Héloin, encore présente de nos jours et ceci sans aucune interruption depuis 1680.
- Le Corps de Logis du fief de la poterne
- Les Ateliers de fabriques Yvose-Laurent: La fabrique Yvose-Laurent acquiert le terrain en 1860. Cette entreprise qui fabrique des toiles imperméables destinées à bâcher des entrepôts des quais maritimes et des wagons de chemin de fer compte déjà plus de 400 personnes réparties dans 9 établissements. Son exploitation a débuté en 1861 à la satisfaction générale, mais six mois plus tard, le préfet se déjuge sur l’autorisation accordée sous le prétexte qu’un tel établissement ne peut être implanté à proximité des habitations. C’est le conseil d’État qui tranche le 9 février 1866 en annulant toutes les précédentes autorisation en décrétant la fermeture définitive sous 6 mois . Depuis, ce bâtiment est devenu une ferme.
- L’habitation du meunier du moulin des Paillards: endommagée et abandonnée, cette demeure se trouve à l’impasse des moulins . Le moulin était le plus puissant des moulins de Garges, dont le nombre s’élève à trois.
- Le Pavillon de la rue Pierre Noël Duvivier: édifié vers 1755-1756, ce pavillon se situe rue Pierre Noël Duvivier face à la maison de retraite Jeanne Carnajac et à l’angle de la rue René Blouet.
- La première mairie-école: l’édifice est devenu bureau de poste, puis local d’une association. Le bâtiment, qui a été édifié en 1855, se trouve rue de Verdun et donne sur la place de l’église.
- Pavillon de l’avenue de Stalingrad : édifié très probablement vers 1768, ce pavillon est l’œuvre de l’architecte décorateur Pierre Contant d’Ivry ( 1698-1777) , il se trouve à l’angle de l’avenue général de Gaulle et de l’avenue de Stalingrad.
Espaces verts
- Le parc de La Courneuve(Parc Georges-Valbon depuis le samedi 9 janvier 2010), qui s’étale du sud-est de la ville à quatre communes de Seine-Saint-Denis (La Courneuve, Saint-Denis, Stains et Dugny). C’est le plus important espace vert de la ville.
- Le bois de Garges : il accueille le parc du fort de Stains, où se déroule la grande animation estivale A l’assaut du fort de Stains. Le fort est transformé pour l’occasion en véritable parc de loisirs, proposant plusieurs activités dont l’acrobranche, la cage à grimper, le trampoline, la balade à poney, mais aussi de nombreux ateliers créatifs et scientifiques.
La ville a reçu, en 2012, le prix d’excellence départemental des villes, villages et maisons fleuris.
Equipements culturels
- L’espace Lino Ventura : il accueille des pièces de théâtre, des variétés, de la musique, de la danse, de l’humour mais aussi des cycles pédagogiques, des expositions artistiques, ainsi que des rencontres et des débats.
- Le cinéma municipal Jacques Brel
- La bibliothèque intercommunale Elsa Triolet : elle contient environ 65 000 documents (livres, revues, documents sonores).
- Le conservatoire municipal de musique et de danse : il vous propose l’apprentissage d’instruments, la culture musicale, la pratique collective et la participation à la vie musicale de l’établissement. C’est un conservatoire agréé.
- L’école municipale d’arts plastiques (EMAP) : elle propose la découverte et l’approfondissement des Arts Plastiques : dessin, peinture, volume, gravure, histoire de l’art et des civilisations, photo, vidéo, mosaïque. Il y a également des expositions d’artistes contemporains, des stages spécifiques et des animations durant les vacances scolaires, pour les étudiants.