Hénonville, dont les habitants sont appelés les Hénonvillois et les Hénonvilloises, est une commune du département de l’Oise et de la région Picardie en France. C’est une ville située au pied de la falaise boisée du Vexin français formée par les sites des buttes de Rosne et de la vallée de la Troësne. Avant la réforme des départements, Hénonville était dans le canton N°23 de Meru dans la 3ème circonscription. Elle est située à 4 km au sud-ouest de Villeneuve-les-Sablons et à 7 km de Méru la plus grande ville aux alentours. Sa superficie est de 684 hectares avec une altitude minimum de 80 mètres et un maximum de 151 mètres. La population de la commune qui a été fixée en 2009, compte 800 personnes, avec une densité de 116,96 personnes par km2.
Historiquement, en 1172, elle s’est appelée Hannonis villa, puis Hénolvilla en 1180, Hénouvilla en 1230. Il est à rappeler que la rue Talon porte le nom d’un bienfaiteur de l’école. Il laissa par testament une somme de 300 francs or, partagés aux meilleurs élèves.
- L’église de la Sainte Trinité : cet édifice des XIIème, XIVème et XVIème siècles, était église Saint Sauveur, et se compose d’une Nef avec un seul bas-côté, un transept, un chœur et deux chapelles qui forment un grand rectangle dont les voûtes ont été refaites au XVIème. Elle contient un mobilier intéressant: une chaire du XVIIIème sur roulettes, un orgue à rouleau d’époque Restauration et un ensemble de tableaux XVIIème et XIXème. Des fragments de vitraux de 1554 (fenêtres nord et est) et une cloche en bronze de 1758, fondue par J.Petit-pas sont inscrits à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1912. Au-dessus de la porte latérale, on peut voir deux cadrans solaires datés de 1704, un troisième vraisemblablement plus ancien sur le contrefort de gauche. Plus loin en allant vers la poste, un compagnon tailleur de pierre à gravé sa marque.
- Le Château : il fut reconstruit en 1554 par la famille de Bucy, sur les vestiges d’un ancien château fort détruit en 1358. Les jardins à la française créés par Edme Roslin, fermier général, ont disparus. Le château est fait de trois bâtiments en pierre blanche, orné de table en reliefs et de ligne de refend. La demeure centrale de trois étages a été aménagée en 1722 par François Augier, grand audiencier de France. Le fronton central porte une couronne comtale avec un écusson qui est celui de Roslin d’Ivry (fait baron d’Empire en 1808). Il a été sculpté par Cantrel en 1811. Sur l’une des tours on peut voir un cadran solaire daté de 1580. Remanié au XVIIIème, on ajouta au château deux pavillons indépendants à toit à la Mansard. Ce château appartenait alors à la famille Ogier d’Ivry puis, ensuite, à Roslin d’Ivry; en 1902 Henri Bamberger, fondateur de la banque de Paris et des Pays Bas en fait l’acquisition. Des chasses importantes sont organisées, le domaine s’étend alors sur les communes d’Hénonville et de Berville, le roi d’Espagne Alphonse XIII, alors en exil en France, y était souvent invité. En 1939, M. Bamberger ruiné vida le château et vendit ses biens. Occupé en 1940 par les Allemands, il servit en 1944 de garnison à l’armée américaine. En 1946, M. Lejbel l’utilise pour l’Association d’enfants des déportés israélites. En 1952 il appartient à M. et Mme Van Themsche. En 1975, il est racheté par la commune d’Hénonville. Longtemps inhabité, il est restauré progressivement. Il est aujourd’hui propriété de la commune. De belle apparence extérieure grâce aux restaurations intervenues ces dernières années, l’intérieur a été dévasté par les pilleurs, tout comme le château de Fresneaux-Montchevreuil. A l’occasion de différentes manifestations organisées dans le courant de l’année, il est partiellement visitable
- Le Calvaire : se trouvant devant l’église, il est en pierre du XIVème siècle et classé Monument Historique depuis 1922.
- Le Mémorial de la ferme du coudray : il est situé, en bordure du chemin de la Reine Blanche, sur la route qui relie Hénonville à Amblainville, rend hommage à l’équipage d’une « Forteresse volante » de la 8ème Air Force, qui fut abattue le 30 décembre 1943.
- Au lieu-dit » Les Tuileaux « : c’est un dépôt considérable de tuiles antiques et de poteries domestiques qui a été découvert au début du XIXème siècle. « Le Clos des Anglais », que l’on situe entre la rue principale d’Hénonville et le territoire de Berville, aujourd’hui partiellement bâti, aurait été, selon la tradition, le théâtre d’un combat sanglant au cours de la guerre de cent ans.
- La Croix de cimetière du XIVe siècle
- Le Mémorial de la Ferme du Coudray en mémoire de l’équipage d’une « forteresse volante » de la 8e Air Force tombée en 1943
- Le Pigeonnier, datant du XIIIe siècle