Saint-Etienne de Baigorry

Saint-Etienne de Baigorry, mignon village de la région Aquitaine au sud-ouest de la France, est la ville du bien être et du plaisir. Coin touristique très sollicité par les vacanciers pour sa nature et son emplacement panoramique joignant la mer à la Forêt. Nous vous proposons de découvrir les richesses de notre village en parcourant un itinéraire qui emprunte les routes menant aux différents quartiers pour ensuite découvrir le cœur historique du village. Evidemment, il s’agit d’une liste exhaustive de sites à découvrir car le village est très étendu et comporte 17 quartiers ! Il est donc difficile d’organiser une visite complète du village.

Le centre du village : La place du fronton du bas : Ce lieu propose un beau point de vue sur les principales montagnes environnantes. La montagne mythique d’Oilandoi qui culmine à 936 mètres (montagne à l’arrière de la mairie) abritait autrefois un ermite qui priait contre le mauvais temps. On devine également en face d’Oilandoi le sommet du col d’Ispéguy et son incontournable ravin (en direction du château d’Etxauz) ainsi que le sommet de Buztanzelai. Le fronton est un don de la famille d’Abbadie d’Arrast commémoré par une plaque datant de 1857. L’ensemble de la place forme aujourd’hui le quartier de la mairie, avec des maisons groupées du XVIIIe siècle, qui auparavant était séparé du reste du bourg. A gauche du fronton se trouve la maison Iriberria qui comporte un linteau relatif à une ancienne catégorie sociale de population : « Je suis né infançon, je mourrai infançon ». Cette population constituait l’équivalent de l’ancienne bourgeoisie. L’architecture de l’édifice est typiquement bas navarrais.
Le quartier URDOS-BASTIDE : direction Bayonne, tourner à gauche après la pisciculture. Tout droit jusqu’à l’hôtel Manechenea puis prendre à gauche. Ce hameau calme est situé au pied des crêtes d’Iparla. Sur la petite place si pittoresque du hameau s’élève la demeure des Seigneurs d’Urdos. Elle appartenait jadis à une famille d’Ahaxe. Le quartier détient aussi une très belle chapelle du XVIIe s.
Le quartier GUERMIETTE : direction St-Jean-Pied-de-Port, prendre à droite sur le pont et continuer tout droit. Prendre à droite au niveau du restaurant l’Etape Gourmande puis à gauche. Continuer tout droit. Ce quartier recèle de magnifiques maisons ornées de linteaux du XVIIe siècle ainsi qu’un ancien lavoir.
Le quartier Mitchelene : en sortant de la place de la mairie, contourner le monument aux morts par la droite sans prendre le pont moderne.
Ce quartier était celui des cagots dont l’origine reste encore mystérieuse à St-Etienne-de-Baïgorry et dans la province de Navarre. Des hypothèses diverses ont été émises à leur propos. Ils habitaient exclusivement cette zone et étaient considérés comme des parias, mis en marge de la société par le reste de la population. Le pont romain : il date de 1661. On lui attribue son nom en raison de son arche unique qui est similaire aux constructions de l’époque romaine. Aujourd’hui, les vestiges du passé attestent que ce pont fut très utilisé cor on peut y apercevoir de nombreuses traces de roues de charrettes qui ont usé les pierres.
Le château d’Etxauz offre un beau point de vue depuis le pont romain. Cet édifice dominant les hauteurs de Baigorry, composé d’un seul corps de logis rectangulaire, est flanqué au Nord de deux tours et au Sud de deux échauguettes qui sont les vestiges d’un passé médiéval (XIe s.). Il porte la marque de la famille d’Etxauz qui régna pendant 5 siècles sur la vallée. Certains membres furent célèbrent. Jean d’Etxauz, surnommé Le Grand Capitaine fut sacré Chevalier et se distingua lors de grandes batailles. Bertrand d’Etxauz, fût nommé évêque de Bayonne en 1599 et devint l’homme de confiance de Louis XIII. A la Révolution, le château est vendu à la famille Harispe dont le membre Jean Isidore, futur maréchal de France, se distingua à la cour Napoléonienne Le château fût racheté par la famille d’Abbadie d’Arrast dont Harry est le cinéaste de Charlie Chaplin qui séjourna au château à plusieurs reprises.
L’architecture bas-navarraise (hameau de maison autour du charcutier Petricorena). La maison délient une belle façade travaillée avec une porte carrée ou disposée en arc de cercle, prolongée par l’eskaitza, salle qui servait pour les veillées et les travaux de la ferme et notamment pour le stockage des outils agricoles. Un balcon se situe au dessus de la bouteille (partie en pierre de taille se trouvant au dessus de la porte et montant jusqu’au balcon voir magasin photo Gérard rue de l’église) et permet le séchage du maïs. On rencontre également des petites ouvertures permettant la ventilation du foin. On retrouve souvent un pan plus long sur la façade qui trouve son explication avec l’arrivée du mais au XVIe siècle ce qui impliqua un rajout pour l’engrangement des cultures. La maison basque est fonctionnelle et constitue l’élément central de la société basque.
Le jardin public : depuis le pont romain continuer tout droit en direction du jardin public.

Le buste du Maréchal Harispe :
C’est la figure emblématique du village. Son père racheta le château d’Etxauz à la Révolution. Il s’est distingué lors de la période napoléonienne. Il obtint de Napoléon la permission de créer un régime d’infanterie légère : Les Chasseurs Basques et se distingua dans de nombreuses batailles notamment à celle d’Arrola en 1774.
Au fil de votre promenade, vous pourrez vous apercevoir que le village comporte des maisons datant d’époque différentes. Elles sont notamment plus récentes sur les rives de la Nive. En effet, les 3 époques principales relatives à la construction des maisons à Baigorri sont les XVIIe, XIXe et XXe siècles.
Le quartier de l’Eglise : sortir du jardin public vers la gauche et remonter la rue principale qui accède à l’église.   La maison Harispe : (à gauche après le collège). C’est une maison noble dont l’entrée immortalise, par la présence d’une pierre rouge, les célèbres batailles du général.
L’église de St-Etienne-de-Baigorry date du XIe siècle et est de style romano -byzantin. Elle détient pour vestiges 2 colonnes avec chapiteaux, 2 galeries et l’arc de la chapelle d’Etxauz. On aperçoit la porte des cagots (à droite de l’entrée principale) avec un bénitier qui leur était réservé. L’ensemble des 3 retables est classé. Elle détient trois galeries d’étage ce qui est relativement rare et qui permet de la classer dans le palmarès des plus belles églises du Pays Basque.
L’orgue de Rémy Malher est une véritable œuvre d’art qui s’inscrit de manière harmonieuse dans le décor de l’église et qui y a été introduit et inauguré en décembre 1999. L’instrument pèse 7 tonnes et mesure 7 mètres de haut. Une partie des tuyaux est en bois et le reste en alliage de métal.